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L’Ajax Amsterdam, le Celta Vigo et le Panathinaikos: pour le moins copieux, le menu européen proposé au Standard s’annonce aussi bien indigeste.
Parce que lorsqu’un club de Liga s’invite à la table, il ne laisse souvent que des miettes. «En Espagne, il y a le Real, Barcelone, l’Atlético Madrid et puis le reste du monde », explique tout de go Yannick Ferrera, qui se doute bien qu’il ne sera plus à la barre le 15 septembre.
Le Standard aurait préféré Manchester United tembre lorsque le Standard ouvrira le bal à Sclessin face à l’équipe galicienne de Théo Bongonda. « Le Celta Vigo est le premier du reste du monde. Même si elle ne ressemble pas de noms très connus, c’est une équipe qui joue très bien au football. Ce sera, dans ce groupe, la plus diffi cile à battre… » Jonathan Legear opine du bonnet : « Lorsqu’on hérite d’une équipe de Liga, c’est toujours un tirage compliqué. Parce qu’elle évolue dans un championnat où ça va à du 2000 à l’heure (sic), qu’elle dispute ce qui équivaut à un match de Ligue des champions une semaine sur deux et que la compétition espagnole est la moins compatible avec les caractéristiques du football belge.
Le Celta Vigo sera clairement le favori du groupe.» Alors dirigé par Michel Preud’homme, le Standard n’avait pas vraiment eu voix au chapitre face à cet adversaire, rencontré sur la même scène de l’Europe League lors de la saison 2006-2007 : défaite 0-1 à Sclessin et 3-0 au stade Balaidos, face à l’océan Atlantique. Sur ce plan-là, le club principautaire, représenté hier à Monaco par Bob Claes et Sacha Feytongs, a moins à craindre du Panathinaikos, qu’il a éliminé à deux reprises lors des deux dernières confrontations: succès 1-3 et 1-0 en huitièmes de finale de l’Europa League 2009-2010, sous la direction du regretté Dominique D’Onofrio, et qualifi cation pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions lors de la saison 2014-2015, avec Guy Luzon à la baguette (0-0 à Liège et 1-2 à Athènes).
«Je me souviens qu’il y a sept ans, alors que j’étais sans club, j’avais réalisé un travail d’analyse pour Dominique D’Onofrio», indique Yannick Ferrera. «Et comme mon oncle Emilio a entraîné en Grèce, j’ai toujours un peu suivi cette compétition. Cette équipe du Pana est très difficile à jouer à domicile, mais le Standard, qui doit avoir l’ambition de franchir cette phase de poule, doit pouvoir la regarder dans le blanc des yeux.» Ce sera, en revanche, le première fois que le Standard défi era l’Ajax Amsterdam sur la scène continentale. Le sort n’aura contenté que Jonathan Legear, tant à Sclessin, c’est de Manchester United ou de l’Inter Milan qu’on espérait hériter parmi les équipes têtes de série.
«L’Ajax, ça reste, sur le plan personnel, un excellent souvenir», confie le médian liégeois qui se souvient que, sous la vareuse anderlechtoise, il avait inscrit deux buts (un à l’aller, un au retour) face à la formation néerlandaise lors d’une saison 2009-2010 qui l’avait vu terminer meilleur buteur de l’Europa League. «Face au Pana et à l’Ajax, ce sera du 50-50 », dit-il encore. «L’Ajax aime jouer au foot, de manière ouverte, et ne pense pas trop défensivement. Mais il faudra être à 120% pour espérer passer en seizième de finale. Sans cela, on n’aura pas grand-chose à revendiquer… ».
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