Après Gand, le Standard a subi la loi d’Ostende, deux rivaux directs dans la course aux Playoffs 1. Hier, les Rouches ont livré une première période catastrophique qui les a automatiquement condamnés.
Le Standard doit réagir s’il veut décrocher une qualification pour les Playoffs 1. Et ce au plus vite. Un prétendant au top 6 ne peut se permettre d’entamer des rencontres de la sorte. À Ostende, tout le collectif est passé à côté de la première période. «Nous avons commencé à jouer au football à la 50e minute », lance un Jean-François Gillet dépité. «C’est évidemment trop tard pour espérer décrocher quelque chose. Après seulement 4 secondes de jeu, Ostende bénéficiait déjà d’un coup de coin ! » Edmilson acquiesce, lui qui est entré au jeu à la pause : «À peine le match débuté que c’était 2-0 ! »
Les Rouches ont perdu leurs illusions mais ne remettent pas en cause pour autant le système de jeu de leur entraîneur. «Le problème n’est pas tactique », intervient le gardien liégeois. «Il est dans la tête et cela est inadmissible. » Ishak Belfodil met aussi le doigt sur cette carence mentale : «Nous ne pouvons pas nous permettre de passer de la sorte à côté de la première période. Si nous ne changeons pas notre état d’esprit, nous allons au-devant des problèmes. D’accord, nous avons réagi en deuxième période mais c’était insuffisant. »
Toute la production du Standard était insuffisante, hier à Ostende. Les hommes d’Aleksandar Jankovic furent dépassés dans tous les secteurs dès la première minute. Plus rapides, plus déterminés, plus percutants, les Ostendais ont étouffé le jeu liégeois. «Nous avons manqué d’envie et d’intensité », reprend Edmilson, tête basse. Les Rouches doivent cependant rapidement la relever s’ils veulent terminer la saison régulière dans le top 6. «Le club a l’ambition d’y figurer, mais pour ce faire, nous devons cesser de faire l’ascenseur », continue l’ailier. «Il est impératif de nous y établir une bonne fois pour toutes. Mais pour cela il faut parvenir à battre une équipe qui y figure, ce que nous ne faisons pas. » En effet, les Rouches n’ont gagné aucune confrontation face à une équipe de l’actuel top 6. Ce qui commence doucement à inquiéter certains joueurs. «Il sera difficile de rencontrer nos ambitions si nous continuons à enchaîner les résultats en dents de scie, surtout en déplacement où nous coinçons sérieusement », estime Jean-François Gillet. «Cela se paie cash au classement général. Les défaites laissent des traces sur le moral. Nous devons impérativement réaliser une série positive au plus vite. Si nous ne voulons pas louper les Playoffs 1, nous devons changer notre mode opératoire. »
« Notre problème n’est pas tactique. Il se trouve dans notre tête et ça, c’est inadmissible » – Jean-François Gillet
Le Standard enchaînait deux rencontres capitales et il les a loupées toutes les deux, même si, dans le contenu, il fut intéressant face à Gand. «Il n’y a pas le feu au lac », tempère Ishak Belfodil. «Il n’y a pas lieu de paniquer… mais nous avons besoin d’une remise en question. »
Le programme des Rouches ne les autorise cependant pas à gamberger trop longtemps. Jeudi, déjà, ils sont dans l’obligation de réaliser quelque chose au Panathinaïkos sous peine de voir leur aventure européenne se terminer prématurément tandis que la venue de Mouscron à Sclessin, dimanche, constituera un match aussi capital, cette fois en vue du classement général. Le Standard n’a plus le choix, il doit rapidement changer de mentalité.
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2 réponses à Le Standard a même perdu son envie
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Ce qui est triste dans tout ça, c’est que ce sont encore les mêmes, à qui on offre ENFIN une chance, qui vont payer la note. Pauvre Fioré, à chaque fois relancé dans des conditions inadéquates, dans une équipe qui a la tête ou les jambes ailleurs. Il ne va quand même pas sauvé les meubles à lui tout seul.
Il est en effet bien plus aisé de se montrer à son avantage dans une équipe qui tourne, pas dans une équipe dans un jour SANS. En plus, on l’aligne au centre d’une défense à trois, tout nouveau système pour lui aussi, alors qu’on l’a fait joué pendant un an au back gauche. A gauche de la défense à trois, ok, mais là, on sait très bien que la présence physique et la taille ne sont pas les points forts de Fiore. On voudrait le démolir qu’on ne procéderait pas autrement. J’ajouterai que Gillet, décidément, ne me convainc pas car il lui manque très souvent quelques centimètres pour aller chercher le ballon. Un autre, bien plus grand, pourrait faire nettement mieux, me semble t’il …..
Finalement quelle est la différence entre Gillet et Kawashima? Tous deux bons sur leur ligne mais incapables dsns les sorties aeriennes ou non.