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Depuis lundi matin, Eiji Kawashima est le premier Standardman à avoir officiellement son ticket pour le Mondial brésilien. Une satisfaction qui l’égaie mais qui ne le comble pas. Avant la Coupe du Monde, il veut décrocher le titre de champion avec le Standard !
Certes, le suspense était purement théorique puisqu’il est le numéro un inamovible entre les perches des « Samouraïs Bleus ». « Je n’ai pas cherché à savoir à l’avance si j’allais être repris. Même si c’était 7 heures du matin en Belgique, je voulais suivre l’annonce en live sur le site internet de la Fédération », a-t-il confié hier après-midi à l’occasion d’une conférence de presse extraordinaire à Sclessin.
Se lever tôt un lendemain de défaite n’était pas nécessairement évident. « Si j’ai bien dormi ? Euh, disons que le sommeil a été difficile à trouver. J’ai coutume de dire que demain est un autre jour. Quand je me lève, je ne veux plus penser à la veille. »
Eiji Kawashima garde l’espoir de disputer le Mondial dans la peau d’un champion. « Le stage avec la Japon commence le 21 mai, je rejoindrai l’équipe un peu plus tard, soit le 23. Il peut y avoir un barrage le 25 ? (sourire crispé). J’espère bien quitter la Belgique sur une bonne note. Tout le monde sait que tout peut arriver durant ces playoffs. Nous avons déjà usé pas mal de crédits mais nous avons toujours une chance. Mon objectif n’a pas changé : je veux être champion et disputer la Ligue des Champions avec le Standard. »
Il ne lie pas un possible départ de Sclessin à une bonne Coupe du Monde. « J’ai déjà vécu un départ après un Mondial : ça change une vie », poursuit le Nippon. « Je ne pense pas maintenant à ce qui peut arriver. Je vis le moment présent : d’abord ces deux matches en une semaine avec le Standard, puis la Coupe du monde avec le Japon. »
Préparer un Mondial avec le statut de numéro 1 n’a pas réussi à ses prédécesseurs. Eiji en sait quelque chose lui qui a intégré in extremis les 23 en 2010 suite à la blessure du titulaire. « Je ne suis pas obsédé par cette malédiction. Le passé ne peut pas être changé. Avant tout, c’est un honneur d’être appelé à représenter le Japon. Quelles sont nos ambitions ? Il y a quatre ans, avec un groupe qui comprenait les Pays-Bas, le Danemark et le Cameroun, personne ne nous attendait. En quatre ans, nous avons bien progressé, nous avons acquis de l’expérience avec beaucoup de joueurs à l’étranger. Même si nous n’avons pas été la hauteur l’an passé en Coupe des Confédérations, cette compétition nous a permis d’affronter des équipes comme le Brésil, l’Italie et le Mexique. J’étais dans les tribunes lors du Mondial 2002. C’était encore un rêve à l’époque. Je sais que des coéquipiers parlent d’un quart de finale. Pour réussir un rêve, il faut travailler. C’est quoi mon rêve ? Réaliser une performance qui va étonner les gens. »
Source : sudpresse
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