Par rapport aux équipes attendues, les deux coaches avaient réservé quelques surprises avec les titularisations de Kabasele et Huyghebaert côté mouscronnois et les présences dès le coup d’envoi de Laifis (au détriment de Scholz), de Mladenovic (dédaigné depuis le 0-3 contre Courtrai), Legear (qui n’avait plus commencé un match de championnat depuis le 3 avril 2016 à Waasland-Beveren) et Raman (préféré à Bolingi en l’absence de Sa).
Ces nombreuses permutations dans les rangs liégeois étaient-elles une explication du faible rendement avant le repos ? Hormis un ballon enlevé par Arslanagic devant Raman sur une louche précise de Dossevi en début de match, le poids du match se déplaçait très rapidement vers le rectangle du Standard où les occasions s’accumulaient alors que, dans le même temps, Westerlo menait 0-1 depuis la 12e minute. Auteur de quelques arrêts déjà décisifs, Jean-François Gillet devait s’incliner à la 38e avec, à la base du but, une perte de balle dans l’entrejeu de Cisse. Dhiedhiou faisait parler sa pointe de vitesse et trouvait Markovic qui fixait Kosanovic et trouvait Dhiedhiou d’un plat du pied (1-0). Juste avant la mi-temps, Mouscron reprenait d’autant plus espoir que l’écho d’une égalisation au Gaverbeek résonnait du côté du Canonnier. Au passage, Raman avait écopé d’une carte jaune synonyme de suspension dimanche prochain contre Ostende.
Pour rendre un peu de vivacité à son équipe, Aleksandar Jankovic donnait une nouvelle chance à Bolingi, déjà aperçu dimanche passé contre Malines. Dans un premier temps, cette substitution ne changeait pas grand-chose à la pâle copie rendue par les Liégeois.
Deux poteaux
Dans la foulée du 2e but de Westerlo, Mouscron gaspillait de très belles occasions. Lancé par… Arslanagic, Kabasele perdait son face-à-face avec Gillet (54e). Ensuite, Dhiedhiou isolait Markovic qui plaçait à côté de Gillet… et sur le poteau (57e). Le gardien liégeois sortait le grand jeu quelques secondes plus tard en repoussant sur son poteau une reprise de la tête d’Arslanagic.
Dans les rangs mouscronnois, la sensation d’avoir joué avec son bonheur était palpable alors que le Standard, sans être brillant, reprenait quelques couleurs dans la rencontre. Mircea Rednic sentait le danger et n’hésitait pas à introduire des forces plus fraîches physiquement. Dans les rangs de l’Excel, Tirpan était également averti et se voyait également privé du dernier match de la phase classique à Courtrai. Sans une intervention de Delac, Belfodil aurait même pu sauver un point pour les Liégeois. 1-0 ou 1-1, cela ne changeait beaucoup pour les Hurlus avec l’égalisation in extremis de Zulte-Waregem contre Westerlo. Mouscron en D1A, l’histoire n’est pas encore finie.
Commentaires
Commentaires