Soigner le dernier virage pour se relancer avant le sprint

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En baisse de régime depuis un mois, le Standard doit profiter de deux derniers matches abordables pour faire le plein de confiance et de points.

Une trêve internationale tombe rarement bien pour un entraîneur de club, mais celle-ci est particulièrement compliquée à gérer pour le Standard. Alors que son équipe vient d’enchaîner deux revers pour la première fois de la saison, Guy Luzon n’a pu travailler avec un groupe complet que depuis hier.

Après les cinq Diable et Diablotins (Ciman, Arslanagic, Mpoku, Batshuayi et de Sart) revenus jeudi, c’est au tour des cinq internationaux étrangers (Kawashima, Ezekiel, Bulot, Opare et Ben Haim) d’avoir fait leur retour à l’entraînement, un jour plus tard. Dix absents, forcément, ça pèse. Même s’il a reconnu qu’il était «possible» que cet agenda surchargé le pousse à effectuer l’un ou l’autre changement dans son onze, Guy Luzon a tenu à positiver: «Un entraînement de plus ou de moins ne va pas changer grand-chose. Chaque joueur connaît sa place. De toute façon, s’il y a une équipe habituée à disputer trois matches par semaine, c’est bien la nôtre.»

Peut-être, mais en novembre, au lendemain d’autres obligations internationales amicales, les Rouches avaient failli se prendre les pieds dans le tapis à Sclessin contre Mons. Ils s’étaient tout de même imposés 1-0. Cette fois, le temps de récupération sera nettement plus court puisque les rencontres amicales se sont jouées le mercredi, au lieu du mardi, et que ce match de championnat se tient le samedi, et non plus le dimanche. Si l’on comprend le souhait de la Pro League de faire jouer l’intégralité de cette avant-dernière journée au même moment, on peut se demander pourquoi elle ne l’a pas déplacée au dimanche.

«De toute façon, cela ne dépend pas de moi», a résumé Guy Luzon. Il sait qu’il faudra composer avec ces contraintes pour gagner. Car ce samedi, il ne sera question que de ça: battre Malines pour ne pas s’enfermer dans une spirale négative. Avant d’enchaîner dans huit jours à Waasland-Beveren, histoire de terminer la phase classique sur un rythme de champion.

36/42 contre le « flop 8 »

Jusqu’à présent, la force du Standard s’est trouvée dans cette capacité à n’abandonner que des miettes contre les équipes abordables. Car si le bilan contre les rivaux pour le titre n’est pas forcément digne d’un leader (3/12 contre Anderlecht et Bruges), celui face aux «petits» est plutôt impressionnant: les Rouches n’ont perdu que six points contre les huit équipes de la deuxième moitié du classement (trois nuls contre Charleroi, OHL et Waasland). Il ne faudrait pas perdre cette bonne habitude.

Arbitre: M. Wouters.

STANDARD: Kawashima; Stam, Ciman, Arslanagic, Van Damme; Carcela, Buyens, Vainqueur, Mpoku; Ezekiel, Batshuayi. Hubert, Ben Haim, Opare, Kanu, Bulot, De Camargo, Cisse, Marquet.

Absents : Ono (rééducation), Mujangi Bia (cuisse), de Sart (genou).

Menacés de suspension: Arslanagic, Ezekiel.

MALINES: Biebauw, Karahmet, Kosanovic, Bateau, Vandam, De Witte, De Petter, Diabang, Trajkovski, Cordaro, Junker. Biset, De Bie, Ghomsi, Kamavuaka, Legear, Musonda, Pacovski, Rits, Vanlerberghe.

Absents: Destorme, Ihssen, Mokulu, Van Damme, Van Loo.

Menacé de suspension: Mokulu.

Source : lavenir.net

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