> Slavo Muslin, comment avez-vous accueilli la décision du Standard de mettre un terme à votre collaboration ?

« Je sais mieux que personne que c’est la loi du métier, mais permettez-moi de la trouver regrettable. Lorsque j’ai été engagé, on m’avait demandé de mettre l’accent sur les jeunes joueurs de l’Académie. C’est une volonté très honorable, mais cela réclame de la patience, du temps pour les faire mûrir et progresser. Plus de deux mois en tout cas… »

> C’est donc, à vos yeux, une décision précipitée ?

« Bien sûr. Le Standard est la seule équipe, en Belgique, à avoir disputé neuf matches officiels en quatre semaines et demi. C’est difficile, lorsqu’on joue une rencontre tous les trois jours et alors qu’on n’a bénéficié que de cinq semaines de préparation, de mettre en place une nouvelle équipe cohérente. »

> Le Standard est le premier club à se séparer de son coach…

(Il coupe) « Pourtant, les principaux rivaux du Standard ne se portent pas mieux. Les équipes qui jouent traditionnellement le haut de tableau, comme Anderlecht, Bruges, Genk et même La Gantoise, le champion en titre, n’ont pas pris plus de points ou pas beaucoup plus de points que nous, se créent moins d’occasions et jouent moins bien que ce que nous l’avons fait face à Ostende et Molde. Je le répète, je ne comprends pas mon licenciement. Je constate que Manchester United, alors qu’il s’appuie sur des moyens autrement plus importants, laisse le temps qu’il faut à Louis Van Gaal, alors que celui-ci n’a encore rien gagné depuis qu’il a rejoint ce club en début de saison dernière. »

> Les explications complètes de Slavo Muslin sur son limogeage et les raisons de son échec au Standard à lire dans nos éditions sportives de ce samedi.