1 Quelles furent ses performances depuis son départ du Standard ?
Sur le podium du championnat grec
Paul-José Mpoku a quitté le Standard en janvier 2015 pour rejoindre le calcio et Cagliari où il a directement séduit. S’il ne fut pas titulaire lors de ses 2 premières rencontres, il a marqué les esprits en inscrivant un but lors de sa première apparition, face à l’AS Rome. L’ailier a ensuite enchaîné les belles performances décrochant rapidement une place dans le onze, totalisant 3 buts et 2 assists. Cagliari chutant en D2, il fut transféré au Chievo Vérone où il a livré une saison relativement compliquée. Seulement 20 matches disputés pour 753 minutes de jeu cumulées alors qu’il sortait d’une demi-saison avec Cagliari pour 1245 minutes. Le divorce était consommé et il prit la direction de la Grèce et du Panathinaikos, la saison dernière, où il se remit rapidement sur les bons rails, disputant la majorité des rencontres de championnat mais aussi de Coupe d’Europe, notamment face au Standard, de Coupe nationale, éliminé en demi-finale, et de playoffs. Au final, le club athénien a terminé 3e et donc qualifié pour la Coupe d’Europe. J.V.
2 Quelle place va-t-il occuper sur l’échiquier ?
A la place d’Edmilson ou… de Belfodil
Si Paul-José Mpoku est droitier, il affectionne particulièrement le côté gauche de l’entrejeu. Il sera directement mis en concurrence avec Edmilson. Va-t-on assister à une belle lutte entre les deux hommes ? Certes, on sait que le Belgo-brésilien ne serait pas contre un départ si une offre intéressante venait sur la table, mais pour le moment, s’il y a un intérêt timide, rien de concret ne se dessine. La polyvalence des deux hommes autoriserait cependant Sa Pinto à éventuellement changer de système. Il pourrait en effet opter pour le 4-2-3-1 puisque les deux ailiers de formation affectionnent aussi le poste axial, tout comme Dossevi. Son arrivée permet aussi au Standard à prendre son temps dans le dossier du Polonais Kownacki pour la succession de Belfodil. L’entraîneur des Rouches a désormais l’embarras du choix dans le secteur puisqu’il faut aussi ajouter Ndongala, Raman et Legear. Et quand on sait que Paul-José Mpoku a besoin d’enchaîner plusieurs rencontres complètes pour donner le meilleur de lui-même, cela pourrait au final poser un problème. J.V.
3 Quels objectifs poursuit le Standard en le faisant revenir à Sclessin ?
Associer ADN rouche et top 6
A l’instar de Sébastien Pocognoli, l’autre grand revenant de l’été au Standard, Paul-José Mpoku (dont il s’agit également du 2e come-back à Sclessin), est associé de manière indélébile aux Rouches. Même s’ils n’ont pas vraiment formé un duo en équipe première (« Polo » a pris ses marques dans l’équipe de base au moment où « Poco » était sur la touche), ils avaient quitté un club quand il était encore considéré comme une certitude pour les playoffs 1. Ils retrouvent une institution en perte de prestige et surtout en perte de popularité. La campagne de renouvellement des abonnements bat son plein et ce n’est pas un hasard si les premières opérations finalisées concernent des anciens : Sa Pinto, Pocognoli et maintenant Mpoku. Outre l’impact direct sur le terrain (une belle patte sur phases arrêtées), le Standard espère que « Polo » va contribuer, aux côtés de son pote Dieumerci Ndongala, à ramener une certaine grinta dans l’équipe (à la hauteur de la « marque » Standard) pour arracher un top 6 coûte que coûte.
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