Nonante minutes pour décider de la suite, ou non, du parcours européen du Standard : depuis 2004, Sclessin n’avait vécu que deux fois ce scénario, face à Bilbao (défaite 1-7 !) et à l’AZ Alkmaar (1-1) où Sinan Bolat avait fait parler de lui dans l’Europe entière. À quoi s’attendre jeudi face à l’Ajax ?
Depuis l’instauration des phases de poules, tant en Ligue des Champions qu’en Coupe de l’UEFA puis en Europa League, il est arrivé à deux reprises que le Standard doive disputer dans son stade de Sclessin, comme ce sera le cas jeudi (21h05) face à l’Ajax Amsterdam, un match décisif pour poursuivre son aventure continentale. Ces deux rendez-vous étaient, pour des raisons très différentes, entrés dans l’histoire du club liégeois.
Le premier remonte au 16 décembre 2004. Ce soir-là, le Standard recevait l’Athletic Bilbao en bord de Meuse, avec l’obligation de l’emporter pour sortir d’un groupe alors composé de cinq équipes (Bilbao, Steaua Bucarest, Parme et Besiktas), avec quatre matches à disputer (deux à domicile, deux à l’extérieur) et, à l’arrivée, trois formations qualifiées pour les seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. Entraînés par le regretté Dominique D’Onofrio, Vedran Runje, Eric Deflandre, Ivica Dragutinovic, Sergio Conceiçao, Jonathan Walasiak, Karel Geraerts, Sambegou Bangoura et Mèmè Tchite avaient été laminés 1-7 par l’équipe basque, Oguchi Onyewu sauvant l’honneur (!) liégeois devant 23.000 fans rouches médusés. Éliminé, le Standard avait terminé dernier de sa poule. Ce 1-7 reste la deuxième défaite la plus lourde subie à Sclessin sur la scène européenne, après le 0-7 concédé face à Arsenal le 3 novembre 1993.
Sclessin n’a vécu que deux fois ce scénario, avec deux matches qui, pour des raisons très différentes, sont entrés dans l’histoire du Standard
Et puis, comment oublier ce dernier match de Ligue des Champions du 9 décembre 2008 face à l’AZ Alkmaar ? Les données de la rencontre étaient simples : le Standard devait réussir un partage à domicile pour terminer à la troisième place d’un groupe dominé par Arsenal et l’Olympiacos et ainsi être reversé en seizièmes de finale de l’Europa League. Ce qu’il était parvenu à faire grâce à un but de… son gardien Sinan Bolat, d’une reprise de la tête à la 95e minute de jeu, alors que Lens avait ouvert la marque pour les Néerlandais juste avant la mi-temps.
À deux reprises aussi, Sclessin avait fêté la qualification de ses joueurs, mais avant la dernière journée de cette mini-compétition. En 2008 d’abord lorsque le Standard avait battu la Sampdoria 3 à 0 grâce à des buts d’Igor De Camargo, Oguchi Onyewuet Milan Jovanovic, tous tombés en première période, avant d’être défait à Stuttgart (3-0) dans un match comptant, côté liégeois, pour du beurre. En 2011 ensuite où, sous les ordres de José Riga, Mèmè Tchite et Gohi Bi Cyriac avaient offert un succès 2-0 à leurs couleurs face à l’équipe allemande de Hanovre, assurant du même coup à leur club, à la veille du dernier match programmé à Copenhague, la tête du groupe B. De manière définitive…
Sclessin vibrera-t-il, jeudi, de la même manière à l’occasion de ce qu’Aleksandar Jankovic appelle la troisième finale européenne du Standard qui, engagé à miparcours dans une éreintante course poursuite, avait remarquablement négocié son rendezvous athénien face au Panathinaïkos (0-3) avant de faire très bonne figure à Vigo (1-1) ?
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