Le défenseur danois, libéré du poids du brassard de capitaine, s’est exprimé sur le nouvel état d’esprit qui règne chez les Rouches.
S’il n’a pas encore retrouvé son meilleur niveau, à l’image du but encaissé contre Genk, Scholz est, comme sur ses équipiers, sur la bonne voie. « Je me sens comme je me suis toujours senti. Je reste le même mais c’est évident que l’esprit positif apporté par les nouveaux arrivants m’apporte quelque chose », déclare-t-il.
Son manque de leadership lorsqu’il portait le brassard avait été pointé du doigt. Il était rapidement acquis que Pocognoli et Mpoku allaient prendre les devants dans la hiérarchie. « Mais il fait bien partie de mes capitaines », insista Sa Pinto ce vendredi.
Ma perte du brassard? J’ai rapidement accepté
« Sur le terrain ça ne change rien pour moi », fait comprendre Scholz. « En-dehors, je dois faire moins d’interview par exemple », sourit-il. « Je l’ai accepté il y a longtemps. Le lien avec mon rendement la saison passée? Peu importe mon avis. C’était compliqué pour tout le monde. »
« Avec ce brassard j’avais été isolé dans un contexte difficile. Maintenant, l’état d’esprit a changé. Tout change rapidement dans le foot, il ne faut pas s’attarder sur le passé. »
La crainte qui se ressentait chez les joueurs s’évapore. « Tout le monde, y compris vous la presse et les adversaires, savait que nous étions faibles. Maintenant nous sommes forts, nous sommes une équipe. »
Nous avons toujours bien travaillé
Les Rouches travaillent-ils plus sous la direction de Sa Pinto. « La saison dernière nous avons toujours bien travaillé. C’est mentalement que ça coinçait. » Les trop nombreuses parties de cartes évoquées par l’ancien équipier Trebel n’auraient donc pas eu d’influence. « Je n’ai rien à dire à ce sujet », lançait le défenseur.
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