Le match de samedi est particulier pour Samuel Bastien : le médian du Standard a évolué trois ans en Italie, où il a grandi comme footballeur avant de revenir en Pro League.
Le match de samedi sera peut-être le dernier des Diablotins dans cet Euro U21, mais Samuel Bastien en savourera à coup sûr chaque minute. « J’ai joué trois ans en Italie et revenir ici avec mon pays, c’est un sentiment fort », se réjouit le Standardman ce jeudi en conférence de presse à Sassuolo.
Barré à Anderlecht
Rembobinage : en 2015, Bastien quitte Anderlecht, où il a été formé en partie, après seulement deux matchs en A et avec peu de perspectives d’avenir. « On m’a fait comprendre que si je restais, je n’aurais pas de temps de jeu. J’ai donc pris le risque d’aller à Avellino, en Serie B », explique-t-il. « Certains auraient peut-être eu peur de partir pour l’Italie, mais quand ta carrière est bloquée, il faut faire un choix ».
Choix payant : Samuel progresse, devient un titulaire régulier. « J’ai joué contre des hommes, énormément progressé sur le plan tactique. J’ai beaucoup mûri dans mon jeu. Les entraînements étaient costauds, avec des stages de trois semaines à courir dans la montagne », sourit le Diablotin.
Le soutien de Radja et Dries
Et en une saison seulement en Serie B, il convainc : Bastien signe au Chievo Vérone. « Ca reste mon meilleur souvenir : un an et demi avant, j’étais en réserves à Anderlecht, et là, je signais en Serie A. C’est beau. Jouer contre l’Inter Milan, la Juve, l’AC Milan, ce sont de grands souvenirs ; j’ai évidemment une belle collection de maillots avec notamment Dries Mertens, Radja Nainggolan. Ils me parlaient parfois après les matchs en me disant de ne rien lâcher, qu’en football, tout allait vite. Ce sont des gars super, qui m’ont beaucoup soutenu ».
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