Depuis la montée de Waasland/Beveren en Jupiler Pro League en 2012, le Freethiel n’est pas trop hostile aux Rouches puisqu’ils n’y ont jamais connu la défaite (3 victoires et 2 nuls). Cette donnée statistique s’applique étagement à l’entraîneur d’Aleksandar Jankovic mais le coach serbe balaie d’un revers de la main toute allusion à un signe favorable. « Croyez-moi, si une équipe en difficultés doit s’accrocher au nom de l’adversaire pour y croire, c’est qu’elle n’est pas bien du tout (sic) », a-t-il rétorqué hier en conférence de presse. « On doit avant tout s’appuyer sur nos valeurs. Mieux jouer que contre Courtrai et rebondir, c’est tout. On ne choisit pas les adversaires, on prend les matches comme ils viennent. 7 matches sans victoire et une seule en déplacement cette saison : on doit se regarder dans le miroir, la vérité est là. »
Sans Scholz et Dossevi
Ces références au passé offrent d’autant moins de certitudes que le visage du Standard a bien changé par rapport à son dernier déplacement en terre waeslandienne. Certes, le coup de balai à Waasland/Beveren a été également impressionnant mais on devrait retrouver 5 titulaires du match disputé le 3 avril 2016 en ouverture des Playoffs 2. Dans les rangs liégeois, tout a changé ou presque, à commencer sur le banc où Yannick Ferrera a cédé le relais à Aleksandar Jankovic.
Le Bruxellois avait alors aligné Hubert, Fai, Arslanagic, Kosanovic, Fiore, Trebel, Maniatis, Legear, Badibanga, Tetteh et Emond. Scholz et Dossevi étaient ménagés. En cours de rencontre, Santini, Cuypers et Gobitaka étaient montés au jeu. Puisqu’on s’attend à retrouver Orlando Sa aux côtés d’Ishak Belfodil en attaque, le compte est vite fait : dans le onze de base, Milos Kosanovic (qui se blessera lors du match retour) devrait être le seul « rescapé » dix mois plus tard… Sur le banc, ce n’est pas mal non plus puisque Thuram, Boschilia et Dompé ont disparu du noyau liégeois, tandis que le pauvre Andrade doit purger sa suspension.
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