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Sans erreur, il n’y aurait pas de but. C’est une évidence, mais à l’instar de Bruges la veille, le Celta Vigo et le Standard ont poussé la démonstration de cette affirmation au-delà de la décence.
En effet, sans deux grossières erreurs défensives, de part et d’autre, il n’y aurait probablement pas eu de buts. Sans les deux opportunités galvaudées par Raman, le Standard aurait vraisemblablement remporté la rencontre. Ce sont d’abord les Galiciens qui se mettent en difficulté sur une infantile perte de balle d’un de leurs trois centraux, David Costas en l’occurrence. Après, effectivement, Mathieu Dossevi réalise un splendide slalom avant de tromper Sergio Álvarez, mais la bévue de Costa a mis sur un pied instable sa défense au moment de s’opposer au Franco-Togolais.
Face à une équipe joueuse, le Standard se trouvait donc conforté dans l’attitude à adopter : le contre, pour profiter d’autant mieux d’une défense forcément fébrile après une telle entrée en matière. Hélas pour les Rouches, ils n’auraient guère le temps de s’installer dans ce confortable scénario. A cause d’une nouvelle erreur grossière. Et de leur joueur le plus expérimenté encore bien : Jean-François Gillet. Sur la frappe des 35 mètres de Giuseppe Rossi, le gardien de Sclessin n’a aucune excuse à faire valoir : le tir de l’ex-Florentin n’était ni insidieux ni puissant. Gillet n’avait pas non plus la vue masquée.
De Pepito (Rossi) à Benito (Raman), les erreurs auront également été offensives. Le Standard a mis un peu de temps à se reprendre de ce coup du sort, mais il a quand même bien vite réussi à enrayer le jeu de « toque » des Espagnols, contraints à jouer long, contre-nature donc… Tout en crescendo, dans le dernier quart d’heure, les vainqueurs de la Coupe de Belgique ont réussi à rééquilibrer la rencontre, non seulement dans la possession, mais aussi au nombre d’actions dangereuses. Et dans cette seconde rubrique, le Standard est même passé au dessus de ses invités.
Les Espagnols étaient prenables, à condition de la mettre au fond
En revanche, cette supériorité ne s’est pas retrouvée retranscrite au marquoir. Essentiellement à cause de Benito Raman. A la 37e d’abord, servi par Fai, il a manqué d’impact dans sa connexion avec le ballon alors que le but est ouvert. Juste avant la pause, son imprécision a été encore plus manifeste. Le centre d’Edmilson était parfait, au contraire du marquage : Raman a eu tout le temps d’ajuster sa volée… au-dessus après l’avoir croquée encore bien.
Dans la gestion de cette rencontre, c’était assurément le moment de passer devant pour le Standard. Parce qu’il avait réussi à faire déjouer son adversaire et parce qu’il avait hérité de grosses occasions. Enfin Raman. Et quand Aleksandar Jankovic décide de le faire sortir pour Mbenza, à la 67e, ce n’est pas parce qu’il a trop couru – Belfodil s’est dépensé pour lui –, mais bien parce que l’entraîneur serbe sentait Vigo prenable. A condition de la mettre au fond. A condition aussi d’avoir les occasions. Mais celles-ci ne reviendraient plus…
Commentaires
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Une réponse à Les Rouches trop généreux avec le Celta Vigo
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Je le disais déjà avant le match; sans rien reprocher au garçon, Raman n’est pas un buteur et il ne doit pas jouer en pointe. Mbenza et Sa qu’ont-ils montré ? Je m’interroge sur la hiérarchie dans les attaquants. Mmae, Emonds et même Yattara mériteraient plus de crédit.