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L’information a été officialisée à 11h ce mercredi: Roland Duchâtelet n’est plus le proprétaire du Standard. Quatre ans et un jour après son arrivée, il cède ses parts à celui qui était son vice-président, l’homme d’affaires liégeois Bruno Venanzi.
Roland Duchâtelet quitte le Standard. L’annonce a été officialisée au cours d’une conférence de presse «exceptionnelle» au centre d’entraînement du club liégeois. C’est Bruno Venanzi qui devient le nouveau patron des Rouches avec plus de 99% des parts. « Je serai le président, il n’y aura pas de vice-président. « C’est un fabuleux défi, une lourde responsabilité, l’envie, l’énergie et l’enthousiasme sont bel et bien présents. »
Ce qu’il faut retenir de la conférence de presse
Venanzi seul à la barre. « C’est avec beaucoup d’émotion que je vous annonce que j’ai acquis les parts de Roland. Seul », a déclaré celui qui était arrivé au club comme vice-président en novembre dernier. Le cofondateur de Lampiris annonce s’investir à « 150% » dans son nouveau job. Et il précise que Duchâtelet n’a plus rien à voir dans le club liégeois puisque « le Standard a aussi racheté les parts immobilières de Roland. »
Pas de privilège. Il était question d’un droit de regard de Venanzi en cas d’offre d’autrui. Il n’en est rien selon Venanzi: « On discute depuis novembre. Mais on n’a jamais eu d’accord signé jusqu’ici. Il n’avait pas à me demander mon avis de manière formelle. »
Projet socios. Au plus fort de la contestation anti-Duchâtelet il y a deux ans, des supporters avaient lancé une opération socios pour tenter de racheter le club. Bruno Venanzi n’est visiblement pas insensible à cette initiative puisqu’il annonce que « d’ici 3 à 5 ans, nous aimerions ouvrir le capital aux supporters, comme à Barcelone. Pas avant parce qu’il faut mettre en place des procédures. » Il annonce aussi une « charte des valeurs » à mettre en place avec les supporters.
Accent mis sur les jeunes. Parmi ses priorités, le nouveau boss a insisté sur la volonté de redonner la priorité aux jeunes du club. « Nous allons travailler au renforcement de l’école des jeunes. Il faut conserver notre haut potentiel. Nous nous y attacherons avec Axel Lawarée, Christophe Dessy et Pierre Locht. »
Objectif Top 3. « Les objectifs sportifs ont déjà été définis il y a quelques semaines par le coach et Axel Lawarée. Il s’agit d’être dans le Top 3. Je pense qu’on a un noyau très compétitif même si on veut encore renforcer l’attaque. »
A dream come true. « Mon rêve d’enfant, c’était d’être joueur du Standard. Mon rêve d’adulte, c’était d’être président du Standard, je dois l’avouer. »
Duchâtelet insaisisable jusqu’au bout
Le désormais ex-président a souvent eu l’image d’un incompris. La conférence de presse de ce mercredi n’a pas arrangé les choses. Pour justifier sa décision de vendre le club, il a ainsi d’abord expliquer… qu’il allait bientôt mourir. Non pas qu’il soit malade. Plutôt un calcul mathématique: « J’ai pris l’habitude de décompter la durée de ma vie. Une personne vit en moyenne jusqu’à 75 ans. C’est mon objectif. Il me reste donc 350 semaines à vivre en bonne santé. » Et d’ajouter: « La qualité de ma vie, mon bonheur personnel jouent un rôle prépondérant dans ma vie. »
C’est vrai qu’il a connu des moments difficiles avec les fans rouches. « J’ai senti à un moment que c’était compliqué pour moi au Standard. Pour les supporters du Standard aussi, eux qui n’ont pas vu en moi le leader qu’ils voulaient. »
Il cède donc le flambeau à Bruno Venanzi: « J’ai trouvé la solution idéale pour le club avec une personne dans laquelle je crois totalement. C’est un club que j’aime. Je le quitte mais je suis confiant parce qu’on a trouvé quelqu’un qui a la vision pour diriger ce club. »
Il met aussi en garde son successeur: « Diriger un club, c’est plus difficile que diriger une entreprise ou un parti politique. Je souhaite bon vent à Bruno Venanzi. »
« La montée de Saint-Trond n’a pas joué dans ma décision. Je n’ai pas un pied dans ce club », a-t-il précisé au sujet de son ancien club qui remonte en D1. « Je reste dans le foot. Mais pas dans le foot belge. »
Au sujet des 20 millions de dividendes retirés en 2013 pour lesquels il avait évoqué son intention de les réinjecter dans le club, il s’est montré particulièrement évasif: « Le Standard a généré des bénéfices durant des années. La façon dont on gère le club dépend de la puissance des actionnaires. Il y avait un excédent. Je n’ai pas d’autres commentaires à ce sujet. »
Et de conclure: « Il y a des points positifs. J’ai beaucoup appris, à bien connaître le microcosme footballistique et médiatique en Belgique. J’essaie de retirer le positif et d’oublier le négatif. »
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