Roland Duchâtelet : « Je vendrai si je veux »

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Roland Duchatelet a donc démenti hier, pour la première fois, qu’une offre de 62 millions d’euros lui avait été faite pour le rachat du Standard par les Emirats Arabes Unis. Dans la foulée, dans le cas d’une offre de cette valeur, il a précisé ceci : « Je vendrai si je veux ». Ce qui reste évasif et dans le style toujours déroutant du Président liégeois.

Dans son entourage, Bruno Venanzi en tête, on considère que Roland Duchâtelet ne refuserait pas une offre de 62 millions d’autant que ses proches qui s’inquiètent du climat quelquefois explosif qui peut régner à Sclessin l’inciteraient à vendre.

Par ailleurs, si le Président n’avait pas souhaité s’exprimer auparavant sur cette information, c’est une question de principe : « Si je devais démentir à chaque fois toutes les rumeurs qui concernent le Standard, je n’en sortirais pas« .

Celle-ci, largement relayée par l’ensemble des médias, méritait sans doute un autre traitement. Reste à savoir qui a eu intérêt à nourrir et alimenter les sources de nos informations sur cette affaire.

On retiendra aussi que Lucien D’Onofrio a, pour sa part, très rapidement démenti être impliqué dans cette histoire.

En ce qui concerne l’ancrage liégeois, il apparait que les contacts avec Bruno Venanzi, Vice-Président, existent depuis un an. Le nom d’Axel Lawarée, le conseiller sportif, est arrivé plus tard. Les deux ne se connaissaient pas.

En quelques jours, ils ont pris une place essentielle dans le fonctionnement du club en communiquant clairement sur leurs positions et cela malgré les difficultés sportives de l’équipe.

Quel est leur réel pouvoir ? Et jusqu’où l’étendront-ils aux côtés de Roland Duchâtelet ? Le Mercato nous donnera sans doute des indications en sachant qu’Axel Lawarée a précisé hier qu’il n’aurait pas le dernier mot dans les éventuels transferts du début de l’année 2015.

A propos des responsabilités dans le club, il apparaît que Roland Duchâtelet n’a jamais proposé le poste de Directeur technique à Nico Dewalque, condamné pour faillite frauduleuse, notamment, et cela contrairement à ce que l’ancien international et joueur du Standard a déclaré hier dans Sud Presse.

Cela dit, Roland Duchâtelet restera-t-il encore longtemps à la barre à Sclessin ? L’arrivée de Bruno Venanzi est-elle le passage de témoin vers un homme au profil liégeois idéal que réclament les supporters sensibles à l’ADN du club ?

Impossible à dire, comme il a toujours été impossible de se mettre à la place de Roland Duchâtelet. Le Président du Standard, on l’a dit, est déroutant. Il le restera. Au point, pourquoi pas de nous amener bientôt dans une voie que personne n’a évoquée jusqu’ici: une reprise à fort ancrage liégeois, sous capitaux étrangers?

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