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« Un joueur a payé un coach pour jouer ». Les propos du président du Standard ont fait l’effet d’une bombe.
« J’ai appris que la saison passée au Standard, il y a un joueur qui a payé un entraîneur pour le faire jouer, et l’entraîneur a accepté. »
La déclaration de Bruno Venanzi sur le plateau de Carrément Steph a fait l’effet d’une bombe lundi. Assez en tout cas pour détourner en partie l’attention du gros dossier du moment, la désignation du nouvel entraîneur.
Qui sont les deux protagonistes de cette combine ? « Je ne donnerai pas de nom », répond Bruno Venanzi.« On a eu trois coaches et vous pouvez compter un noyau de 55 joueurs. Donc cela laisse la porte ouverte… Mais c’est affligeant. »
Roland Duchâtelet , président à l’époque, est-il au courant de cette histoire ? « Je ne pense pas », répond son successeur qui reste flou quand on lui demande si le joueur est toujours au club à l’heure actuelle !
Si l’on regarde dans la liste des joueurs qui ont eu un peu de temps de jeu la saison passée en écartant ceux qui n’avaient pas besoin de payer pour jouer, la liste se rétrécit sérieusement. Mais inutile de donner des noms sans preuve. Preuves qui n’existent sans doute pas.
Il était donc préférable de ne pas parler de cette histoire. Là, trois coaches peuvent être suspectés : Guy Luzon, Ivan Vukomanovic et José Riga.
« C’est dingue de lâcher cela sans tout dire », réagit Ivan Vukomanovic. « Que Bruno Venanzi dise quel joueur a payé combien à quel entraîneur alors, comme cela c’est clair. Je ne suis pas inquiet car je n’ai rien à me reprocher. Cela ne s’est pas passé avec moi. Et je ne peux pas imaginer que cela s’est produit avec Guy Luzon ou José Riga. »
Deux coaches que nous n’avons pas réussi à joindre.
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