Rencontre avec Jonathan Legear: « Plus heureux d’avoir signé au Standard que d’avoir été champion avec Anderlecht »

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Jonathan Legear multiplie les efforts pour revenir à son vrai niveau. Le public a eu un aperçu de ses capacités à Courtrai, mais pas question de brûler les étapes. L’ailier a retrouvé le sourire et s’est confié à Standard Magazine. Voici une petite partie de sa longue interview.

Lorsque Jonathan Legear a débarqué à Sclessin en janvier dernier, le discours était clair en bord de Meuse. L’ailier représente un renfort pour la saison 2015-2016. Il n’était nullement question que le Standard s’appuie sur lui lors du présent exercice. Le Belge était hors forme. Loin du niveau qui lui permit d’être Diable rouge. À tel point qu’on parlait plus d’un pari que d’un véritable transfert.

Mais le joueur était déterminé à réussir. Pas question de laisser sa carrière s’éteindre, d’autant qu’il venait enfin de rejoindre le club de son cœur. Il a travaillé dur, comme jamais peut-être. Et toujours avait un grand sourire sur le visage. Il suffit de voir son attitude au centre d’entraînement des Rouches pour en prendre conscience. Jonathan Legear a la banane et est déterminé à revenir fort. «  L’histoire d’amour entre le Standard et moi ne date pas d’hier  », explique le joueur dans les colonnes du Standard Magazine dont les abonnés ont déjà pu bénéficier et qui sort dans les librairies ces mercredi et jeudi. «  L’année passée, je devais déjà signer avec les Rouches lors du mercato hivernal. Plusieurs éléments extérieurs ont empêché la transaction et j’en suis le premier désolé. Il ne faut pas se mentir, j’ai parfois été entouré par des gens malhonnêtes qui, au lieu de m’aider dans ma carrière, ont préféré réaliser du profit sur mon dos. On m’a mis des bâtons dans les roues tout en me promettant des choses qui sont restées dans le domaine du rêve. Je ne suis pas en train de fabuler ou de chercher des excuses pour ma traversée du désert mais ma présence à Malines relève plus de la magouille que de la décision sportive. Cela étant, je ne suis pas du genre à vivre avec le passé, surtout que mon avenir pourrait s’avérer radieux en bord de Meuse.».

Retrouvez l’intégralité de notre rencontre avec Jonathan Legear dans nos éditions du jour, sur notre support numérique ou dans votre Standard Magazine.

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