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Il y a six ans, la fatalité arrachait Régis Genaux à ses enfants.
Ce funeste samedi-là, Régis Genaux n’aurait peut-être pas dû se laisser fléchir par l’insistance d’Éric Depireux, qui l’exhortait à venir jouer au foot en compagnie de Thans, de Milosevic et leurs copains habituels. Un genou en capilotade aurait pu lui servir d’excuse fondée.
Mais le Carolo, devenu Standardman de cœur, avait le culte de l’amitié.
« Régis était en pleine forme », avait témoigné Éric Depireux, le lendemain du drame. « Il a couru partout, n’implorant grâce qu’à dix minutes de la fin parce qu’il avait trop mal au genou. Nous nous sommes quittés vers 17 h 30. Je devais l’appeler plus tard pour décider de notre soirée. Je l’ai fait. Vanessa, son épouse dont il était séparé, n’aurait pas dû se trouver là. C’est elle qui m’a annoncé la triste nouvelle. »
Le destin, cruel, venait d’arracher brutalement Régis Genaux à l’affection de sa fille de 11 ans et de son gamin de 4 ans et demi. Foudroyé par une crise cardiaque fatale, l’arrière droit successeur d’Eric Gerets dans le cœur des supporters rouches n’avait que 35 ans.
Régis Genaux révélait un fameux tempérament, qui lui avait fait endosser la casaque d’international et qui l’avait mené à Coventry et à Udine.
L’œil espiègle toujours à l’affût d’une incartade, il a longtemps composé avec Roberto Bisconti, Philippe Léonard et Michaël Goossens un quatuor de gamins doués mais parfois infernaux, qui mirent longtemps à… mûrir : ils en ont commis, des frasques, ces quatre joyeux lurons-là !
Généreux, enthousiaste et bouillant sur les pelouses, l’arrière droit de Sclessin a aussi forcé l’admiration des plus hautes sommités belges de la rééducation sportive, lui qui a souffert atrocement des ligaments croisés et qui a été opéré du ménisque. Lieven Maesschalck l’a souvent cité en exemple pour son comportement de super pro mais aussi pour l’attention, réelle, qu’il portait aux autres patients. Ses problèmes physiques l’ont toutefois contraint de mettre un terme à sa carrière à l’âge, précoce, de trente ans.
Régis Genaux s’était amendé. Le directeur d’une école d’un quartier défavorisé de Flémalle se souvient certainement de l’interview à laquelle il s’était prêté. Touché par la détresse des enfants – certains ne pouvaient se nourrir que du potage et du petit pain fournis à midi par le CPAS – l’ex-international avait assisté, l’après-midi, à leur journée sportive. Simplement parce qu’il savait qu’il leur faisait plaisir.
Régis Genaux était un type bien.
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