Réginal Goreux : Monsieur Standard

Réginal Goreux : Monsieur Standard

Si les plus beaux faits de sa carrière se sont limités à ses premiers mois, le produit rouche est resté une personnalité importante pour son club. A 32 ans, il a accepté de ranger ses crampons pour rester au service du Standard.

C’est lors de sa troisième apparition en pro que l’ailier droit s’était révélé, en faisant vibrer Sclessin d’une frappe magistrale dans la lucarne. L’angle était fermé après la réception de centre de Fellaini, mais le Belgo-Haïtien parvenait à envoyer le Standard en demi-finale de Coupe de Belgique. Dans le ‘MPH Time’, il faisait oublier le revers 4-1 au Cercle au match aller.

Le joueur de 20 ans plaisait à Michel Preud’homme qui décidait de le titulariser pour la dernière partie du championnat, alors que le Standard à un titre en vue après 25 ans d’attente. Notamment lors du match qui peut sacrer le club principautaire face au rival anderlechtois. C’est d’un très bon centre du joueur originaire de Berloz que Dieumerci Mbokani faisait exploser toute une ville. Réginal Goreux était l’un des héros entre tous ces grands noms qui ont contribué au titre.

Mais le départ de Preud’homme et l’arrivée de Bölöni n’allaient pas lui être favorable. Le Standard avait poursuivi sur sa lancée avec un second titre, mais Réginal Goreux n’a obtenu que très peu de temps de jeu. La suite allait donc être mitigée et ce fut au poste d’arrière droit que le Liégeois a finalement dû faire carrière. Parfois raillé, Goreux a tout de même su se montrer fiable avant son départ pour la Russie.

Exilé pendant un peu plus de deux ans, Goreux était rapatrié par le Standard durant le mois d’octobre 2015. Le club principautaire cherchait alors à retrouver une identité liégeoise après une période compliquée : Régi était un renfort bien utile pour le vestiaire. Sur le terrain, son importance fut moindre et ses apparences furent plus souvent épisodiques. Mais chacun des nombreux coaches et équipiers qui sont passés depuis son retour n’ont pu qu’apprécier sa présence.

« C’est une icône au Standard. Qu’il joue ou pas, il est toujours présent », résumait Maxime Lestienne quelques mois après son arrivée. « Le boss », le surnommait Zinho Vanheusden, comme d’autres. Capitaine invisible mais adoré, Réginal Goreux tire sa révérence en poursuivant ce qu’il fait de mieux depuis des années : oeuvrer pour son club, et auprès des jeunes, dans la discrétion. Cela aurait mérité un peu plus de marques d’affection de son public.

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