Razvan Marin est le remplaçant d’Adrien Trebel. Mais ce médian venu de Viitorul est moins connu chez nous que l’était Nicolae Stanciu. Que vaut-il vraiment? Nous en avons parlé avec un connaisseur du football roumain.
« S’il est bien accompagné, Razvan Marin peut devenir un excellent joueur », nous assure d’emblée Pierre-Julien Pera, rédacteur pour Footballski, site internet spécialisé entre autres dans les championnats des pays de l’Est. « C’est un des joueurs dont on attend le plus pour l’avenir de l’équipe nationale, avec notamment Nicolae Stanciu dans un rôle un peu différent ». Car si Stanciu est un numéro 10, son compatriote est un pur box-to-box, comme un certain Trebel.
« C’est vraiment son profil, oui. Un meneur de jeu, mais reculé », souligne Pera. « Il peut vraiment apporter énormément dans la construction du jeu, dans le passing. C’est une pièce maîtresse de son club, le Viitorul ». Son départ était donc plutôt prévisible. « Le championnat roumain est en perte de vitesse, la plupart des clubs ont des problèmes d’argent. On sait donc ici que tout joueur talentueux est amené à partir assez vite », explique notre interlocuteur. « Prenez un club comme le Steaua par exemple: toute sa saison est conditionnée par le fait d’accéder ou non aux poules de la C1. Sans ça, ils savent qu’ils devront vendre pour être en équilibre budgétaire ».
Le père de Razvan Marin a éliminé le Standard en 2006 avec le Steaua Bucarest en préliminaires d’Europa League!
L’adaptation de Razvan Marin pose question: arrivera-t-il à hausser immédiatement son niveau de jeu? « On ne sait pas trop ce qui se passe avec Stanciu du côté d’Anderlecht: est-ce que c’est la pression? Peut-être. Mais pour Marin, même s’il y aura la barrière de la langue, je peux en tout cas dire que le garçon semble bien entouré », analyse Pera. « Dans son club, il a évidemment Gheorghe Hagi pour le coacher, mais il y aussi son père, Petre Marin. Un ancien latéral du Steaua Bucarest, très travailleur, qui a notamment… éliminé le Standard en préliminaires de l’Europa League en 2006! Il est de bon conseil pour son fils ».
Rien à voir, donc, avec les flops roumains passés par le Standard – Grozav, Cristea et Tucudean. « Oh que non. C’est une toute autre dimension », assure Pera. L’optimisme est de mise pour le nouveau médian Rouche!
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