SITE NON OFFICIEL : présentation de l'équipe, informations sur le club, résultats, classements, vidéos et streaming des matches …

Razvan Marin n’a plus qu’à signer

Razvan Marin (20 ans) : c’est le nom de celui qui sera chargé d’assurer, à Sclessin, la succession d’Adrien Trebel. L’international roumain, actif au FC Viitorul, le leader de la Liga 1 entraîné par Gheorghe Hagi, l’ex-maître à jouer du Real et du Barça, doit se lier ce jeudi au Standard.

Le Standard n’aura pas mis bien longtemps pour réagir au départ d’Adrien Trebel. C’est sur Razvan Marin (1m76 pour 70 kilos) que le choix de la direction sportive du club liégeois s’est porté. Si l’affaire fera moins de bruit sur le plan médiatique, elle n’en est pas moins importante : c’est l’une des plus belles promesses du football roumain que le Standard fera signer dans les prochaines heures, le joueur de vingt ans ayant quitté Chypre hier, où son club, le FC Viitorul Constanta, est actuellement en stage.

Concrètement, Razvan Marin a pris l’avion à Larnaca pour rallier Bucarest avant, sur le coup de 16h30, de rejoindre Bruxelles. Mais suite à un problème technique, l’avion a été évacué après embarquement et le Standard lui a cherché un autre vol, au départ de Vienne. Ces péripéties n’empêcheront évidemment pas le joueur, qui a débarqué hier soir dans la Cité ardente, de se soumettre, ce jeudi, aux tests physiques et médicaux d’usage avant de signer son contrat à Sclessin, les deux clubs ayant déjà trouvé un terrain d’entente. Non pas sur base de 3 millions d’euros, montant que certains considèrent comme étant la valeur de l’intéressé, ni de 2,4 millions comme il se chuchote en Roumanie, mais d’une somme inférieure à 2 millions, ce qui n‘en ferait pas le transfert le plus cher réalisé par Bruno Venanzi (cela reste Yattara, acquis à Lyon pour 2 millions).

La direction du Standard le suivait depuis un bon moment déjà

Considéré comme le seul box-tobox du championnat roumain, Marin était suivi par plusieurs grands clubs européens, dont l’AS Roma, la Fiorentina, la Juventus, le Zenit Saint-Pétersbourg et le Steaua Bucarest, mais c’est à Liège qu’il a décidé de poser ses bagages. « C’est un pas en avant dans sa carrière », estime Petre Marin, le père du joueur qui, en sa qualité d’ancien joueur du Steaua, a affronté… le Standard à deux reprises, en 2004 lors d’un match de poule de l’Europa League et 2006 au 3e tour de qualification à la Ligue des Champions (avec un but à la clé lors du 2-2 à Sclessin). « Le Standard est un bon club et la Belgique un pays intéressant en termes de football. Ce qu’on cherchait, c’était une équipe et un championnat au sein desquels Razvan avait une chance de jouer et donc de progresser et qui pouvaient constituer une étape intermédiaire intéressante. Même si l’idée, au départ, était de rester à Viitorul jusqu’en fin de saison et de se battre pour décrocher le titre… »

En lieu et place, Razvan Marin, qui retrouvera à Liège un ancien joueur du Dinamo Bucarest, Collins Fai en l’occurrence, se concentrera sur la lutte qui doit permettre au Standard d’accrocher les playoffs 1. « Cela fait un bon moment déjà que le Standard le suivait », explique encore Petre Marin, ce qui montre clairement que la direction liégeoise n’a pas agi dans la précipitation, très loin s’en faut, lorsque le départ d’Adrien Trebel pour Anderlecht a été entériné.

« C’est un modèle de progression », dit-on encore au sein du club implanté dans la ville portuaire de Constanta, soulignant là le fait que Razvan Marin a toujours fait les choses dans l’ordre. Arrivé en 2010, à l’âge de 14 ans, à Viitorul Constanta, il avait effectué ses grands débuts officiels trois années plus tard face au Steaua Bucarest, en octobre 2013, avant de prendre une place très importante dans l’équipe dirigée par Gheorghe Hagi et de devenir international.

Gheorghe Hagi y a beaucoup investi

Razvan Marin ne vient pas de n’importe quel club : le FC Viitorul Constanta s’est imposé comme une nouvelle place forte de la formation en Europe de l’Est. Grâce à un certain Gheorghe Hagi (ex-Real Madrid et Barcelone), qui a investi des millions dans l’Académie de ce club fondé en… 2009 et qui occupe aujourd’hui, avec 42 points en 21 matches, la tête du championnat de la Liga 1 roumaine avec deux points d’avance sur le Steaua Bucarest. En s’appuyant sur une moyenne d’âge très basse (21,8 ans) et un maximum de joueurs roumains formés au club. Avec un succès probant : si Ianios Hagi, le fils de Gheorghe Hagi, est considéré comme le plus beau joyau de cette Académie (il évolue aujourd’hui à la Fiorentina), quatre jeunes joueurs formés là ont récemment été appelés par Christoph Daum en équipe nationale, dont Razvan Marin, qui avait inscrit son premier but lors de son premier match avec la sélection roumaine, le 8 octobre 2016 face à l’Arménie (5-0). « C’est un sentiment fantastique », avait-il alors expliqué. « Il n’y a pas de mot pour décrire ça… »

Belle frappe et bonne vision du jeu

Razvan Marin possède tout le bagage du médian moderne. Polyvalent (il peut évoluer dans l’axe ou sur les flancs et dans plusieurs systèmes tactiques), technique, travailleur et collectif, ce sont d’abord sa vision de jeu et sa qualité de passes (courtes et longues, dans les pieds ou dans la course) qui ont séduit les recruteurs de plusieurs bons clubs européens. En plus de sa faculté à jouer des deux pieds. On raconte que, dès son plus jeune âge, son père Petre le mettait devant un mur avec un ballon et l’obligeait à faire des passes des deux pieds. S’il préfère jouer simple (le médian barcelonais Xavi Hernandez est son idole), il a acquis une vitesse d’exécution qui lui permet d’accélérer toute prise de décision. Marin est défini comme un leader dans l’âme. Il aime montrer l’exemple par son attitude sur le terrain. Ce n’est pas un hasard s’il a déjà été nommé capitaine, chez les jeunes de Viitorul notamment. Sa frappe de balle, y compris sur coup franc, est également réputée, la grande majorité de ses buts, quand il ne s’agit pas de penalties, venant de l’extérieur de la surface de réparation.

D’un rectangle à l’autre et meilleur dans l’axe du jeu

Razvan Marin, qui a eu Gheorghe Hagi pour professeur, est décrit comme un vrai meneur de jeu, très intelligent sur le plan tactique, adroit techniquement et très professionnel dans son comportement. Il a été utilisé à toutes les positions au milieu de terrain avec Hagi, c’est-à-dire dans l’axe du jeu ou sur les deux ailes, même s’il est ce qu’on appelle un milieu relayeur et que ses qualités s’expriment le mieux en position axiale, lorsqu’il a le jeu en face, sa vitesse d’exécution constituant l’un de ses principaux atouts. « C’est un peu le quarterback du FC Viitorul », dit-on en Roumanie, pour reprendre un terme cher au football américain et souligner la qualité de sa distribution. Plutôt offensif, Marin a inscrit, depuis le début de saison, quatre buts et signé autant d’assists, au sein d’un 4-3-3 classique. C’est, dit-on, le véritable dépositaire du jeu du FC Viitorul, celui qui redescend régulièrement chercher les ballons au niveau de la ligne médiane quand son équipe est bien installée dans le camp adverse. Il a aussi besoin, pour faire ressortir ses qualités, d’une liberté de mouvement assez importante, étant le joueur idéal pour les dernières et avant-dernières passes.

Cliquez sur ce lien pour rejoindre notre page Facebook et recevoir nos meilleures infos sport sur le Standard de Liège

Commentaires

Commentaires




Laisser un commentaire