« Pure fantaisie ! »

La réaction de Roland Duchâtelet suite aux révélations vendredi sur le possible rachat du Standard par Speed Media, un fonds d’investissements basé à Hong Kong, a été étayée hier par une enquête de Marianne Belgique. D’après Sudpresse, qui a lancé l’information, un puissant groupe pétrolier américain se cache derrière l’opération rachat. Mais Marianne qualifie Speed Media de « coquille vide ».

Notamment suite aux informations recueillies au sujet de l’unique actionnaire de Speed Media.

« Un certain Fernand Garcia, un agent immobilier français de 57 ans domicilié dans la petite ville normande de Gaillon. Il y a tenu deux agences qui n’existent plus aujourd’hui. La première est en défaut de dépôt de ses comptes annuels pour les quatre dernières années. La seconde a été radiée du registre français des sociétés en février », précise l’auteur de l’article.

Depuis sa création, en septembre 2009, Speed Media n’a jamais déposé de comptes annuels auprès des autorités de Hong Kong.

« Le capital autorisé de Speed Media est de 10.000 dollars de Hong Kong (949 euros), mais son capital souscrit n’est que de… 100 dollars (9,49 euros). Il ne faut cependant pas s’arrêter sur ces chiffres ridiculement bas : une société offshore de ce type pourrait très bien détenir un compte bancaire garni de plusieurs dizaines de millions d’euros. Mais est-il crédible qu’un groupe pétrolier américain s’abrite derrière un obscur agent immobilier français ? » interroge l’auteur de l’article.

Et de préciser que le dossier serait en réalité géré par un banquier d’origine belge installé à Monaco, Frédéric Warnant. « C’est lui qui représenterait Speed Media en Europe et qui aurait mandaté le consultant liégeois Stéphane Di Maria pour trouver un club du Top 20 européen dans le but de le reprendre. »

Source : dhnet.be