Après l’acquisition définitive d’Oularé et des arrivées des Mouscronnois Amallah et Vojvoda, la formation liégeoise a recruté un quatrième joueur qui connait bien le championnat belge.
Après trois saisons à Waasland-Beveren, un départ d’Aleksandar Boljevic se profilait. L’ailier de 23 ans avait besoin de passer un palier pour ne pas stagner. Le club du Freethiel attendait une offre et c’est le Standard qui a déposé un montant estimé à deux millions pour l’obtenir.
Venu une semaine après le départ de Moussa Djenepo, le Monténégrin parviendra-t-il à monter en puissance et à s’imposer chez les Rouches? Coup d’oeil sur un centenaire de notre Pro League relativement peu connu.
Son passé
Originaire de Podgorica, capitale du Monténégro, c’est au Zeta Golubovac qu’Aleksandar Boljevic a joué ses premières rencontres en équipe première. Il y découvrait même le niveau européen à 16 ans seulement avec les préliminaires de l’Europa League. Il participait activement aux qualifications lors des trois premiers tours avec deux assists, avant de défier le PSV Eindhoven.
La petite formation des Balkans n’avait aucune chance face aux Néerlandais, qui, avec Dries Mertens, Depay, Van Bommel et Wijnaldum dans leurs rangs, se qualifiait avec un score cumulé de 14-0. Mais cette double confrontation aura influencé le destin du jeune Boljevic. Un an et demi plus tard, il était transféré par… le PSV, qui avait suivi son évolution.
Il intégrait d’abord l’équipe espoirs qui évolue en Jupiler League, la D2 locale. Il a rapidement satisfait et après un début de seconde saison performant, il fut repris durant quelques semaines avec le noyau A, dirigé par Philipp Cocu. Le coach l’a lancé une première fois en fin de partie contre Cambuur, puis l’a conservé sur le banc.
Trop peu décisif, il afficha de plus belles statistiques lors de sa troisième saison en D2 avec cinq buts et quatre assists, mais cela restait trop juste pour séduire Cocu et obtenir une vraie chance en Eredivisie. C’est alors à quelques kilomètres d’Eindhoven, mais en Belgique, qu’il s’installait.
Une régularité à trouver
A Waasland-Beveren, Boljevic a rapidement l’occasion d’enchaîner les minutes parmi l’élite. Mais l’ailier doit faire face à des défenses plus resserrées et l’efficacité fait à nouveau défaut. Il boucle sa première saison avec un but et six assists, mais c’est surtout en Play-Offs 2 qu’il améliora son bilan.
Avec l’arrivée de Philippe Clement l’été suivant au Freethiel, Aleksandar Boljevic doit redoubler d’efforts pour convaincre le futur coach champion avec Genk. Ce dernier préfère d’abord aligner Myny et Ampomah, mais le Monténégrin finira par gagner sa place et à s’installer dans l’équipe après un bilan d’un but et trois assists en l’espace de quatre rencontres.
Comme le reste de l’équipe, il allait souffrir des départs de Clément et Morioka durant le mois de janvier et n’allait plus se montrer décisif que deux fois. Mais sa troisième saison débutait pour le mieux avec un but et un assist contre Zulte lors de la première journée. Il comptait même cinq passes décisives au compteur après dix journées.
Avec les Play-Offs 2 pour aider à soigner les stats, il terminait la saison avec cinq buts et neuf assists. Un bilan honnête dans une équipe comptant trop sur ses raids et ceux d’Ampomah de l’autre côté pour faire la différence.
Ses qualités
Aleksandar Boljevic fait certainement partie des joueurs les plus rapides du championnat. Percutant quand il est lancé balle au pied, il cherche très vite à se mettre en position de tir ou à chercher à centrer.
Droitier mais habile du gauche, il possède une frappe particulièrement puissante et un bon bagage technique. Au Standard, il devra cependant veiller à ne pas tomber dans un excès d’individualisme comme cela pouvait être le cas à Waasland-Beveren, influençant ainsi négativement son rendement. La forte concurrence sur les flancs rouches l’obligera à se fondre rapidement dans le collectif. Si c’est bien le cas, Boljevic pourrait alors être un joueur très intéressant.
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