« Quelques semaines difficiles »

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«On fait tout pour avoir une équipe à la hauteur de nos ambitions», a assuré hier un Roland Duchâtelet qui demande de la patience.

Deux jours avant le coup d’envoi du championnat, Sclessin accueillait un business meeting relativement attendu par les suiveurs du Standard, hier soir. Car, outre la traditionnelle présentation des vareuses 2014-2015, ce rendez-vous des partenaires du club, est surtout le cadre du discours d’avant-saison de Roland Duchâtelet. Le président rouche s’exprimant peu… et étant absent des médias depuis le début du mercato, beaucoup se demandaient ce qu’il allait dire pour expliquer une période de transferts où se multiplient les contacts… sans plus rien concrétiser depuis l’arrivée de Milec le 30 juin.

« La saison écoulée a été merveilleuse, et a fait rêver longtemps», commençait-il, en référence à la seconde place du championnat, avant d’aborder l’ambition de la saison 2014-15… en restant pour le moins prudent. «Il sera très difficile d’égaler la saison passée. On a pu y constater que beaucoup se jouait dans les play-off 1, en avril et mai. On a donc le temps, au niveau du championnat. C’est vrai qu’on aurait dû être champion, cela ne fait aucun doute, mais bon, c’est la Belgique, Et tout ne va pas comme on pourrait le penser (NDLR: référence à un système de play-off critiqué pour sa division des points par deux, à Sclessin). Petit problème: nous ne sommes pas prêts, car on a connu pas mal de départs de joueurs de qualité qu’on n’a pas pu remplacer, auxquels il faut ajouter quatre cadres blessés (Arslanagic, qui a repris hier, de Sart, Trebel et Mpoku). On va donc entamer le championnat et le premier match européen avec une équipe qui n’est pas ce qu’elle devrait être. Mais je vous garantis qu’on fait tout pour avoir une équipe à la hauteur de nos ambitions, d’ici quelques semaines. Entretemps, on connaîtra quelques semaines difficiles », a-t-il reconnu, avant de demander du soutien aux partenaires et supporters: «Nous avons l’ambition de continuer à être un grand club en Belgique. On en a les moyens, mais nous avons besoin du soutien du douzième homme dans les moments difficiles, aussi.»

Il y a un peu plus d’un an, celui-ci chahutait le business-meeting, criant sa colère sur la pelouse du stade. Treize mois plus tard, l’ambiance était beaucoup plus calme. Mais les doutes demeurent chez beaucoup de monde.

Source : lavenir.net

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