SITE NON OFFICIEL : présentation de l'équipe, informations sur le club, résultats, classements, vidéos et streaming des matches …

Les quatre vies en rouche de Luigi Pieroni

« Me concernant, le contrat est rempli à plus de 100 %… » Depuis son retour en bord de Meuse le 21 juin 2016, Luigi Pieroni n’a pas perdu son temps. « À mon retour en Belgique, à l’été dernier, j’ai rencontré à plusieurs reprises Herman Van Holsbeeck, avec qui j’ai toujours entretenu les meilleures relations, et Jean Kindermans, mais je n’ai pas poussé les choses plus loin avec Anderlecht dès l’instant où j’étais en discussions avec le Standard », dit-il. « Parce que c’est mon club et le club de ma ville, c’était ma priorité… » Depuis un peu plus de neuf mois, Luigi Pieroni n’a pas eu beaucoup le temps de se reposer, étant présent à l’Académie sept jours sur sept, sur tous les fronts et avec plusieurs casquettes.

Adjoint d’Alexandre Chteline chez les Espoirs mais aussi en U19

Engagé à Sclessin pour lui permettre d’apprendre son métier, dans une perspective de travail à long terme, Luigi Pieroni est l’adjoint d’Alexandre Chteline chez les Espoirs (il le sera aussi, la saison prochaine, de José Jeunechamps), tandis qu’il seconde, en semaine, Stéphane Guidi chez les U19. « J’assure un rôle de relais entre les joueurs et le coach », explique-t-il. « Je suis un peu leur point d’ancrage. Je suis là pour les écouter, répondre à leurs questions. Et s’ils se tournent facilement vers moi, c’est parce qu’il n’y a pas si longtemps que j’ai arrêté ma carrière… »

Sur le terrain, les résultats suivent : si l’équipe des U19 est deuxième, à deux points du FC Bruges, le Standard occupe seul, à quatre matches de la fin des Playoffs 1, la tête du classement chez les Espoirs, avec 1 point d’avance sur Anderlecht et 3 sur Gand, malgré les difficultés relatives au fait que l’équipe change très souvent, en fonction des impératifs formulés par Aleksandar Jankovic. « L’important, c’était de terminer dans les huit premiers pour participer aux Playoffs 1, parce que la place du Standard n’est pas ailleurs », dit Pieroni. « Mais aujourd’hui, tout le monde a envie d’aller au bout, de jouer le coup à fond… »

Entraîneur spécifique des attaquants des catégories U15 à U21

La journée de mercredi est entièrement dédiée à l’entraînement des attaquants émargeant aux catégories U15 à U19, que Luigi Pieroni dirige à travers deux séances en regroupant, comme il le dit, « les 7, 10, 11 et surtout 9 », en référence aux positions qu’ils occupent sur le terrain. C’est, au départ, ce rôle-là qui l’intéressait. « J’avais eu, à Auxerre, l’ancien international français Gérald Baticle comme coach spécifique », explique-t-il. « Au départ, c’est ce que j’avais proposé au Standard. Mon ambition, c’était de faire profiter les attaquants de l’Académie de mon vécu et de les faire évoluer… » Luigi Pieroni le dit tout de go : la fonction lui plaît. « Je prends beaucoup de plaisir. parce que je suis maître du jeu et que c’est à moi qu’il appartient de fixer le contenu des entraînements. Ce travail m’a apporté beaucoup de choses, tant dans la gestion d’un groupe que sur le plan de l’assurance. Je n’ai aucun souci à parler à un groupe, à faire passer mon message et à me faire écouter. Je sais qu’une étiquette de gentil m’a longtemps collé à la peau, mais je sais aussi taper du poing sur la table lorsque les circonstances l’exigent. Je ne suis pas leur copain, leur confident peut-être pour certains d’entre eux, mais d’abord un coach… »

Scout chez les jeunes et responsable du recrutement U11 à U13

À Auxerre, Reims, Nancy, au Lierse, à Liège ou encore à Ciney : Pieroni a déjà pas mal voyagé, en Belgique et à l’étranger, pour mener à bien les missions de scouting qui lui ont été confiées. Elles ont porté, la plupart du temps, sur des jeunes joueurs à visionner dans la perspective d’un transfert au Standard. « Mais aussi, deux fois, sur un match, Westerlo-La Gantoise en l’occurrence, pour analyser au profit d’Aleksandar Jankovic et de son staff les points forts et les points faibles de l’équipe de Westerlo, mais aussi, pas plus tard que samedi, l’Union qui recevait Malines », explique-t-il.

Scout pour l’Académie aux côtés de Thomas Dossevi, Pieroni est aussi responsable du recrutement pour les catégories U11 à U13, avec Serge Vereyden. « J’adore le scouting », indique l’ancien attaquant des Diables rouges. « Plus tu manges de matches, plus tu t’enrichis… »

Les autres tâches : entraîner samedi ceux qui ne sont pas repris

Luigi Pieroni a aussi, en bord de Meuse, d’autres casquettes. S’il s’est occupé, en début de saison, d’un noyau C qui hébergeait alors Yattara, Emond, Malmann et autres Mbombo, il entraîne de la même façon, le samedi matin, les joueurs des catégories U15 à U19 qui ne sont pas repris pour les matches du week-end. Il prend aussi en charge, le vendredi matin, les U17 en remplacement de Frédéric Lapierre, qui ne sait pas se libérer ce jour-là. « Je touche donc à tout, ou presque », conclut Pieroni, heureux, comme il le dit, que l’éventail soit aussi large.

« Mon ambition, c’est d’entraîner les professionnels »

Victime d’une troisième phlébite en dix-huit mois, Luigi Pieroni avait été contraint, durant l’été 2013, à mettre un terme prématuré à sa carrière. À 32 ans seulement, sans pouvoir décider lui-même de la fin du parcours. « Ma vie de footballeur s’est arrêtée du jour au lendemain, mais j’ai adoré, tout adoré » , explique l’ancien attaquant international belge. Qui, rapidement, a passé ses diplômes d’entraîneur. « Je m’inscrirai à la prochaine session pour obtenir ma licence Pro de l’UEFA » , promet-il, désireux d’intégrer, à terme, le staff technique d’un club professionnel, comme Éric Deflandre l’avait fait, pour s’installer sur le banc du Standard. « Mon ambition, à court ou moyen terme, c’est effectivement d’entraîner les pros » , assure Pieroni. « Depuis ma reconversion, c’est ça qui me trotte en tête. Sans doute parce que c’est un milieu que je connais par coeur et dans lequel je suis le plus à l’aise, mais aussi parce que j’ai apprécié tous les instants de ma carrière… » Mais l’ancien attaquant de Mouscron, de La Gantoise, d’Anderlecht et du Standard veut se donner le temps de bien faire les choses, sans se précipiter. « Je suis heureux et épanoui au sein d’un club pour lequel je n’ai certes joué que douze mois comme professionnel, mais où j’ai effectué toute ma formation. Je sais ce que c’est, la mentalité Standard. La culture de la gagne, le travail, la, passion, l’engagement. Mouiller son maillot, tout simplement… »

Partagez319
+11
Partages 320

Commentaires

Commentaires




Laisser un commentaire