Paul-José Mpoku a comparu hier devant la Commission des Litiges de l’Union Belge. Son comportement à Zulte-Waregem est pointé du doigt. Lors de la rentrée aux vestiaires, il a rendu visite à l’arbitre. Le Match Delegate a voulu photographier la scène et il a été pris à partie par le joueur.
Le plaidoyer du procureur, Marc Rubens, a été particulièrement dur : « Si nous lui donnons cinq semaines de suspension, nous allons pénaliser le club, mais pas le joueur qui aura des congés (sic). Avoir un tel joueur dans ses rangs ne doit pas être agréable. » Néanmoins, le joueur a finalement reçu un match de suspension effective et un autre avec sursis. Le parquet réclamait deux matchs de suspension tout court.
La raison
Selon la Dernière Heure / Les Sports, c’est l’absence de remords du joueur qui explique sa sanction. « Je voulais juste éviter que quelqu’un prenne des images pour les mettre sur les réseaux sociaux. Je n’ai pas été impoli et je n’ai insulté personne. Mais quand j’entends ce que raconte le Match Delegate, j’ai l’impression d’avoir fait quelque chose de grave » s’est défendu le milieu de terrain liégeois. Mais les explications du Match Delegate, Kris Bellon, n’ont pas plaidé en sa faveur : « Les joueurs ont tenté de suivre l’arbitre jusqu’à son vestiaire, situé dix mètres plus loin, mais Christian Theus, le délégué, les a fait changer d’avis. Sébastien Pocognoli et Paul-José Mpoku y sont quand même parvenus et j’ai donc essayé de prendre quelques photos. Mpoku l’a remarqué et a frappé, la main ouverte, sur mon téléphone. Tous les joueurs du Standard sont venus vers moi, jusqu’à ce qu’ils comprennent qui j’étais. Ils ont, alors, reculé. »
Le T3 du Standard, Guilherme Gomes, a été sanctionné plus sévèrement puisqu’il a carrément poussé le Match Delegate des deux mains. Il est suspendu durant un mois.
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