Avec une campagne européenne à venir, le Standard aura besoin d’un noyau plus large pour lutter sur tous les fronts. Michel Preud’homme et la direction liégeoise travaillent pour renforcer l’effectif.
Michel Preud’homme a déjà eu l’occasion de s’entretenir avec une partie de son groupe ce lundi. « Je les ai d’abord félicités pour leur victoire en Coupe et leur seconde place en Play-Offs. Mais je leur ai aussi fait comprendre qu’il ne fallait plus démarrer la saison en mars, car les objectifs sont différents, avec des matches européens et la Supercoupe. »
Et pour cela, le coach liégeois et son staff vont directement apporter des nouveautés. « Il faut veiller à maintenir l’état d’esprit du groupe qu’on a vu les derniers mois, mais ce que je veux surtout conserver, ce sont les joueurs », rigolait-il. « On va repartir avec une autre philosophie de jeu, avec des principes qui nous sont propres et qui ont déjà rapporté beaucoup de titres. »
Je veux surtout conserver les joueurs
Les Rouches auront besoin d’un noyau plus étoffé, certains joueurs revenus de prêt vont encore recevoir une chance de se montrer. « S’ils étaient ici, c’est qu’ils ont un certain potentiel, il faudra les revoir dans d’autres circonstances. »
« On sait par expérience qu’une Coupe d’Europe est très exigeante, que les blessures arrivent plus vite avec l’intensité. A Bruges, notre quart de finale en Europa nous a coûté le titre. Il faut prendre tout cela en compte. »
Sensibiliser les joueurs à partir au bon moment
S’il tient à conserver la plupart des joueurs, Michel Preud’homme sait aussi qu’il ne pourra pas retenir tout le monde. Mais il peut aussi faire en sorte de les convaincre de rester. « Il y a des offres que tu ne peux pas refuser en tant que club belge. Même quand je n’étais seulement que le T1, j’ai toujours compris cela. »
« Obliger un joueur à rester n’est pas non plus une bonne chose, car il n’est plus heureux et son niveau baisse. Il faut veiller à sensibiliser les joueurs pour partir au bon moment. Si on prend l’exemple d’Izquierdo, ce ne fut pas évident pour lui quand Bruges ne l’a pas laissé partir, mais on a travaillé ensemble et il est parti après avoir remporté le Soulier d’Or. Il faut d’abord aller chercher des récompenses individuelles et collectives. »
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Ils n’ont pas attendu mars, mais ont dominé le championnat dès la fin de la trève, quand le noyau a enfin été au complet, de plus ils démarraient en août avec un groupe tout neuf, incomplet et dont certains avaient le moral à zéro et une condition physique défaillante. Ce qui n’est pas le cas ici : il y a un noyau équilibré, des joueurs au moral au top, qui ont terminé le championnat avec une condition au top ==> ce serait scandaleux de ne pas être prêt dès les premiers matches officiels.
Une nouvelle philosophie de jeu, je ne suis pas contre, Sa Pinto était parfois trop prudent, mais attention aux pratiques des équipes de MPH, l’arbitrage ne sera pas aussi tolérant avec le standard qu’il l’était avec Bruges quand MPH l’entraînait. Les sales petites fautes au milieu du jeu pour empêcher la reconversion offensive adverse en perte de balle nous vaudront des cartes jaunes alors qu’elles n’étaient souvent même pas sanctionnées à Bruges.
Effectivement, Kick and Rush, la situation de MPH est bien différente de l’équipe dont a hérité SP. Il lui a fallu 5 bons mois pour remettre les choses en place, ce qui ne sera pas le cas de Michel. Ce dernier n’aura donc aucune excuse en cas de depart rate, cette fois, et ferait mieux de peser ses mots avant de parler.