L’entraîneur liégeois a activement participé à l’avènement du grand club de la Venise du Nord. De retour au Standard pour un projet sur le long-terme, il doit se montrer patient pour voir son groupe progresser.
Champion au Standard en 2008 et avec Bruges en 2016, Michel Preud’homme est revenu en bord de Meuse pour remettre le Standard a sa place sur le long-terme, après des saisons compliquées. Tout cela en introduisant des méthodes qu’il a pu perfectionner du côté du Jan Breydelstadion.
Comment le principal intéressé compare-t-il les deux constructions? « C’est assez similaire. Il faut essayer d’imposer une manière de jouer et une manière générale de vivre. Il faut pour cela être convainquant, expliquer, et parfois se montrer sévère. On travaille pour professionnaliser le club sur et en dehors du terrain. On instaure des principes de jeu et ça prend un certain temps. A Bruges, ça ne s’est pas fait en un jour non plus », explique MPH.
Un bloc qui peut donner l’impression d’être invincible
Sur ses neuf premières rencontres de Pro League à Bruges, il avait débuté par un 16 sur 27, contre un bilan de quinze points cette saison. « Si dans trois, quatre ans, nous obtenons les mêmes résultats qu’à Bruges, je serais satisfait. Mais ne croyez pas que ça a été facile à Bruges au départ », souligne-t-il.
A l’heure actuelle, le Club de Bruges est en forme, et a montré de belles choses en C1 malgré les deux défaites. « Ils ont montré leurs talent individuels dans une force collective. Ce qui était déjà un peu le cas avant, mais maintenant, suite aux résultats passés, Bruges a pu investir et a un potentiel joueurs énorme », constate-t-il.
« En changeant même quatre ou cinq éléments, ils peuvent pratiquement aligner la même qualité. En plus de la qualité de leur jeu, il y a un vrai bloc sur le terrain, qui peut donner l’impression d’être invincible. »