Michel Preud’homme n’a pas pu cacher sa déception ce jeudi soir après la lourde défaite de son Standard sur la pelouse du FC Séville (5-1). Un revers logique mais tout de même difficile à digérer.
« On était bien en place en première mi-temps, on les a mis à certains moments en difficulté. On revient bien à 1-1 mais c’est malheureux d’encaisser ce but avant la pause, regrette le coach liégeois. On était très heureux de revenir et on a fait une faute de repositionnement. C’est là qu’on voit la différence entre les deux équipes. Chez eux, un coup franc à la limite du rectangle, c’est goal. Un joueur libre à trente mètre met la balle dans la lucarne. Qu’est-ce qu’on peut faire contre cela ? Nous aussi on a eu des situations comme celles-là mais on ne peut pas la mettre dedans. C’est leur classe, leur qualité. »
« Ce qui me déçoit, c’est qu’on ait pas pu garder notre organisation en deuxième période. On a flanché au niveau tactique, au niveau physique, au niveau de la concentration. Si on veut éventuellement faire un résultat correct contre une équipe comme ça, on ne peut pas se le permettre. Ça veut dire qu’il y a encore du chemin à faire » poursuit amèrement MPH.
« Pour arriver à un niveau comme Séville, j’ai besoin d’une deuxième vie avec le Standard, souffle-t-il. Maintenant, ce n’est pas ça qu’on ambitionne. Ce qu’on ambitionne, c’est d’avoir une équipe compétitive au niveau national et de grandir en Europe. »
Dimanche place au choc contre Anderlecht. Un duel au sommet qui n’autorisera aucun relâchement.
« Comme je l’ai dit dans le passé, l’Europe ne peut pas avoir un aspect négatif sur notre mental en championnat. Ça ne peut pas avoir de répercussions, ce sont des compétitions différentes » conclut Preud’homme.
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