Tout est encore possible dans le groupe F de l’Europa League alors qu’il reste deux journées à disputer. Le Standard (6 pts) peut cependant faire un grand pas vers la qualification jeudi s’il s’impose au Vitória Guimarães (1 pt) et qu’Arsenal (10 pts) bat Francfort (6 pts).
Les Rouches n’ont plus gagné à l’extérieur en coupe d’Europe depuis le 0-3 au Panathinaikos en 2016. Michel Preud’homme sait que pour espérer passer, il faudra prendre des points en déplacement.
« Battre des équipes comme Séville, Francfort, Kransodar, ou même Guimaraes (à domicile, ndlr), c’est déjà un bon résultat. Pour avoir de plus hautes ambitions, il faut être capable de reproduire cela en déplacement. On va essayer de le faire et de prouver qu’on s’est amélioré par rapport à la saison passée. Mais je suis déjà très heureux de ce qu’on a montré en Europe jusqu’à présent. Il y a des équipes qui se qualifient avec beaucoup moins que dix points (le total du Standard l’an dernier, ndlr). On en a déjà à six. Il faudra à nouveau tourner autour de 9-10 points pour se qualifier« .
« Juste après le tirage au sort, tout le monde était d’accord pour dire que deux équipes étaient très fortes (Arsenal et Francfort, ndlr). Grâce à notre travail, nous avons su nous mettre en position favorable. A nous de jouer cette chance à fond« , a dit Michel Preud’homme mercredi en conférence de presse.
L’entraîneur du Standard refuse toutefois l’étiquette de favori que voudrait lui faire porter son confrère de Guimarães. « Les deux équipes se tiennent de très près. Ils ont des avants capables de faire des actions individuelles. Ils ont beaucoup de technique. Ils ont des joueurs qui peuvent créer des déséquilibres. C’est pour cela qu’au match aller, on devait constamment avoir une couverture en perte de balle. C’est une équipe rusée qui sait attendre son moment. A l’aller, on a attendu notre moment aussi. C’est tombé de notre côté. Il faudra essayer de faire la même chose ce jeudi« .
Les Liégeois devront aussi se montrer efficaces devant le but. « On l’a vu dans nos gros matches en Belgique. On l’a vu à Francfort où on a eu les occasions pour marquer un deuxième but. Dans des matches de ce niveau, on n’en a pas dix. Donc il faut essayer de marquer le plus rapidement. Sur deux ou trois occasions, il faut au moins en mettre une dedans« .
Cela veut-il dire que le Standard entamera ce match comme s’il s’agissait d’une rencontre à domicile? « Nous avons une philosophie de jeu qui ne change pas selon que nous jouons à Sclessin ou en déplacement: quand nous avons le ballon, c’est pour essayer de marquer un goal. Et quand nous le perdons, tout le monde travaille. Le Vitória est venu jouer chez nous avec ses armes, à nous d’en faire autant chez eux. La différence, elle est surtout dans le soutien: c’est sûr qu’il y en a toujours plus à domicile. »
Le fait que son adversaire de ce jeudi soit resté 18 jours sans jouer l’interpelle. « Ça leur a évidemment permis de bien préparer le rendez-vous mais est-ce une bonne ou une mauvaise chose? Je me suis aussi posé la question mais je n’ai pas la réponse. De plus, un but rapide peut tout changer.«
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