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L’entraîneur liégeois ne peut plus perdre de temps pour engranger des points. Son avenir en dépend en partie.
Arbitre: M. Lambrechts.
COURTRAI: Henkinet; Capon, Chanot, Tomasevic, Mulemo, Marusic, De Mets, Pavlovic, De Smet, Santini, Chevalier. Keet, Pillot, Claeys, Ulens, Klaasen, Mahau, Van Eenoo.
Absents: Matton, Poulain (blessés).
Menacé de suspension: Tomasevic (2).
STANDARD: Thuram; Milec (ou Dussaut), Scholz, Arslanagic, Van Damme; Carcela, Trebel, Enoh, Ono; De Camargo, Ezekiel. Kawashima, Teixeira, Andrade, Faty, de Sart, Louis, Mmaee, Legear.
Absents: Mujangi Bia (suspendu), Hamad (genou).
Menacés de suspension: Scholz, Teixeira.
José Riga n’apprécie pas la comparaison, mais elle ressurgit à la lecture du bilan liégeois du moment: le Standard n’a plus connu une aussi mauvaise entame de play-off 1 depuis la saison 2011-12. Et l’entraîneur était… José Riga. S’il n’avait pas été aidé par les blessures, à l’époque (Cyriac avait manqué l’intégralité du tour final), elles étaient toutefois intervenues, pour la plupart, après la cinquième journée (Bolat ainsi que Tchite, en plus de la suspension, pour deux matches, de Batshuayi).
Trois ans après, il dispose d’un noyau quasi complet (seul Hamad est blessé), même s’il a dû composer avec les forfaits d’Ezekiel à Bruges et de Carcela contre Gand. Sans ces deux joueurs-là, essentiels, les Rouches avaient d’ailleurs perdu, dans des circonstances différentes. Avec eux, ils ont aussi été défaits à Charleroi. Mais, à raison, Riga a répété hier que « le contenu n’a pas été mauvais» au Mambour, forçant le trait jusqu’à dire qu’ « on pouvait mener 1-3 à la mi-temps». Et à la fin du match?
Depuis le début des play-off, le Standard n’a sans doute pas récolté ce qu’il aurait mérité, à savoir deux points de mieux, s’il avait ramené des partages de Bruges et de Charleroi. Mais il n’a pas su inverser la tendance, non plus, ce que d’autres parviennent à faire, Bruges est le meilleur exemple. José Riga, dont le choix de placer Ono en soutien d’Ezekiel et De Camargo a surpris, a-t-il toutefois les ressources, sur le banc, pour combler un déficit? Ce n’est pas certain, et il est évidemment d’accord: «Je n’ai pas toujours les solutions pour influencer le cours d’une rencontre », soufflait-il.
Des choix observés
À Courtrai, le technicien rouche devra à nouveau modifier son équipe de base, en raison de la suspension de Mujangi Bia et peut-être du forfait de Milec (voir par ailleurs). Contre Gand, il avait surpris, avec la titularisation de Trebel sur le côté droit pour pallier la défection de Carcela. Un deuxième choix malheureux, s’il se paie cash par une défaite, aura du mal à passer. Car Riga a beau répéter «qu’on a su rivaliser dans tous les domaines» ou que «lors de chaque match, il y a eu du contenu», ce qui est vrai, seuls les points restent.
Et il sait trop bien qu’il sera jugé en grande partie sur ce critère-là, au terme de la saison, par une direction qui s’est fixée la fin des play-off pour envisager l’avenir de son entraîneur. Qui abat donc une carte importante cette semaine, avec le déplacement à Courtrai puis la réception de Bruges? Il vaudra mieux pour lui, et pour le club, prendre des points, même en jouant mal. Une défaite à Courtrai planterait le Standard à la sixième et dernière place au terme de la phase aller, avec un bilan identique à celui de 2012: 3 sur 15…
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