Sébastien Pocognoli s’est livré sur le site du Standard. Le récent transfert liégeois y parle de son retour en bords de Meuse, ses expériences à l’étranger et ses attentes sur la nouvelle saison, avec le nouvel entraîneur du club, Ricardo Sa Pinto.
« Le Standard est venu au bon moment pour moi. Plusieurs clubs se tâtaient mais j’avais envie de revenir ici » débute Sébastien Pocognoli. « Forcément, au Standard, il y a le cœur qui parle mais il faut aussi faire les bons choix. J’ai eu un Président en face de moi qui a envie de faire bien les choses. Si cela n’avait pas été le cas, je ne pense pas que je me serais relancé ici. Je pense qu’il y a une volonté, tout en sachant qu’il faut reconstruire. L’année passée est une année de perdue car on ne joue pas l’Europe mais j’ai senti quelqu’un d’investi et de motivé. »
« J’ai connu les deux plus grands championnats d’Europe selon moi (NDLR: Bundesliga et Premier League) » ajoute le Belge. « J’ai côtoyé des joueurs de haut niveau aussi bien à l’entrainement qu’en match. J’ai réalisé quelques-uns de mes rêves en jouant contre des grosses équipes dans des grands stades. »
C’est un retour à la maison pour le back gauche, qui a joué 3 ans à Sclessin, de 2010 à 2013. « Il y a encore quelques joueurs que je connais » souligne-t-il. « Le staff médical aussi, qui est là depuis des années. J’étais très content que Ricardo Sa Pinto signe ici parce qu’il m’avait laissé un bon souvenir comme joueur au Standard. Je le trouvais très classe sur le terrain mais en même temps très explosif. J’étais très jeune à l’époque et cela m’avait marqué. Avec Conceicao, Rapaic, ce sont des joueurs spéciaux, qui ont un vécu de haut niveau. On ressentait cela. J’espère qu’on va faire un bon mix dans le noyau, avec les plus anciens et les plus jeunes. »
« Je me réjouis de débuter les entrainement et de ressentir cet engouement que j’entends dans le vestiaire » termine le Liégeois. « Je sens quelque chose de positif. J’espère qu’on va retrouver dans le stade l’ambiance que j’ai connue avant que je parte en Allemagne. Je reviens ici comme si le temps n’était pas passé. Je vais tout donner sur le terrain! »
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