Sébastien Pocognoli, le capitaine du Standard, était l’invité de Michel Lecomte et de toute son équipe sur le plateau de l’émission La Tribune ce lundi soir.
Au cœur de l’actualité après avoir été exclu dimanche lors de la victoire des Liégeois face à Courtrai (3-1), Poco a livré sa version des faits, mais est aussi revenu sur les raisons pour lesquelles il a effectué son retour au Standard cet été. Il a enfin évoqué la philosophie de jeu de Ricardo Sa Pinto et a conclu sur les Diables rouges.
« Le Standard est le plus grand club de Belgique »
Dans un premier temps, Sébastien Pocognoli a expliqué pourquoi il a accepté de relever le défi lancé par le président du Standard : « Le fait d’avoir signé si tôt dans le mercato, cela montre que je n’ai pas voulu attendre d’autres possibilités. J’étais en fin de contrat et le Standard est venu via Monsieur Bruno Venanzi. Il m’a expliqué le projet, je l’ai analysé, j’ai vu qu’il y avait pas mal de travail à fournir mais je crois en ce projet. On a la chance d’avoir un président liégeois qui aime le club. J’ai envie de refaire monter le Standard. Il y a du boulot et il faut y croire. Pour moi, le Standard est le plus grand club de Belgique. Je le dis et je le pense sincèrement et pas seulement parce que je suis Liégeois. Il y a moyen de faire des choses exceptionnelles à Liège. J’ai envie que cela remarche et j’y crois ».
Et d’ajouter : « Il faudra 5 ans au Standard pour se restabiliser et de reparler du club comme candidat au titre chaque année. On a perdu ici deux ans même si le club a remporté une coupe de Belgique. On a une bonne équipe, un bon staff et un bon coach, il faut juste un peu de temps mais au Standard, on n’en a pas beaucoup. Il y a beaucoup de pression venant d’un peu partout. »
« Sa Pinto a un type de jeu fait pour le Standard »
Sur la philosophie de jeu prônée par Sa Pinto, il affirme : « C’est un coach qui demande qu’on fasse un pressing haut. Sa Pinto a un type de jeu fait pour le Standard. Il veut aller vers l’avant le plus rapidement possible et mettre la pression sur l’adversaire. Ce sont des principes qui prennent du temps. Contre Courtrai, j’ai entendu certaines personnes dire qu’il y avait des automatismes. Ceux-ci, je les voyais tous les jours à l’entraînement mais on n’a pas eu non plus toujours la chance de notre côté. Tout le groupe est derrière le coach qui est quelqu’un d’honnête avec nous. Il n’y a pas de raisons de ne pas le suivre. »
« Il n’y a pas de simulation »
Sébastien Pocognoli, exclu face à Courtrai, a évoqué la phase polémique du week-end. A la 59ème minute, alors que les Rouches gèrent tranquillement leur avance (3-1), le capitaine liégeois s’écroule dans le rectangle courtraisien. L’arbitre de la rencontre, Luc Wouters, indique directement le point de penalty. Toutefois, étant donnée la présence de l’assistance vidéo pour cette rencontre, Monsieur Wouters prend le temps de la réflexion et demande la vérification de sa décision. Après une minute, l’arbitre du match revient sur le terrain pour… exclure Poco après lui avoir adressé un second carton jaune pour simulation !
« Qu’on me croit ou pas, je trébuche et pour moi, il y a contact. Je le sens. Il n’y a pas de simulation. J’ai assez d’expérience pour ne pas faire cela. Pour moi, il y a un pénalty. Je suis certain que je suis touché. Je n’aime pas la simulation. Cela dit, j’ai apprécié, malgré l’exclusion, le rôle de l’arbitre (Luc Wouters, ndlr) avec lequel j’ai pu dialoguer. Je l’ai senti un peu mal à l’aise. Il me croyait mais il m’a dit : « J’ai du aller voir la vidéo et désolé, je devais prendre une décision ». On a discuté pendant une minute. Je suis parti, j’étais fâché mais je ne lui en voulais pas. Il a fait une erreur et on en a reparlé après le match. Je respecte cela. Cela devrait être comme cela chaque semaine sur les terrains. Cela éviterait beaucoup de polémiques après les matches », a confié l’arrière gauche du Standard.
Poco croit encore … aux Diables rouges
Reste la page « diables rouges ». Sébastien Pocognoli compte 13 sélections mais n’a été appelé qu’une seule fois par l’actuel sélectionneur national, Roberto Martinez. C’était à l’occasion du déplacement des Belges à Gibraltar.
« Je n’ai pas eu de continuité dans ma carrière, reconnaît-il. Quand je jouais à Hanovre, j’étais appelé par Marc Wilmots. Je ne renonce pas mais cela passera par mes prestations au Standard. Je dois augmenter la qualité de celles-ci car je sais que je peux faire mieux. Il ne faut toutefois pas faire de pronostics maintenant. Quand j’étais à Hanovre, on m’envoyait au Mondial et finalement je n’ai pas été et j’ai été déçu. Peut-être qu’en fin de saison, le Standard sera champion et j’irai au Mondial. Tout va vite dans le football. A 30 ans, j’ai assez d’expérience pour le savoir« .
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