Pour la première fois cette saison, le Standard s’est payé le scalp d’une équipe du top 6, alors que Zulte-Waregem se présentait en leader à Sclessin pour la deuxième fois depuis son accession en D1 (la première fois se situait lors de la 6e journée des playoffs 1 en 2012- 2013).
Éclatante dans les chiffres, cette victoire n’a toutefois pas fait progresser les Rouches vers le top 6 puisqu’ils sont toujours à 3 points de la 6e place (et non 2 comme l’avait calculé le coach Jankovic en conférence de presse vendredi passé). Avec 14 matches encore à disputer en phase classique, les troupes d’Aleksandar Jankovic vont devoir s’employer pour se hisser dans les playoffs 1 et éjecter soit Zulte Waregem, Ostende, Bruges, Gand, Charleroi ou Anderlecht… Pour la seconde saison de suite, le Standard ne part pas favori pour se hisser parmi les heureux élus : que lui manque-t-il pour éviter la répétition de la mésaventure de 2015-2016 ?
La régularité.
Si le Standard avait aligné trois victoires d’affilée en championnat suite à la nomination d’Aleksandar Jankovic, il n’est plus parvenu à aligner deux résultats positifs par la suite. La conséquence s’est vite fait sentir : les Liégeois ont glissé hors du top 6. «Peu importe l’adversaire, chaque match est décisif parce qu’il permet d’entamer des séries », rappelait le coach du Standard avant le choc contre Zulte Waregem. Après avoir déjoué la méthode Dury, les Liégeois doivent résoudre l’équation tactique de Mazzù. Une victoire en terre carolo ne serait peut-être pas encore synonyme de rentrée dans le top 6 mais le Standard a déjà suffisamment gaspillé de points loin de Sclessin.
Une victoire à Charleroi ne sera pas automatiquement synonyme de retour dans le top 6
Les phases arrêtées.
Dimanche soir, le coach liégeois se réjouissait du but de Scholz marqué sur phase arrêtée. S’il n’y avait eu le quart d’heure de folie pour alimenter le marquoir, on aurait sans doute plus insisté sur l’égalisation d’Oulare, encaissée sur corner. Le genre de mésaventure qui sonne comme une rengaine connue aux oreilles des Liégeois. Le chantier est encore loin d’être terminé.
La bataille de l’entrejeu.
La vingtaine de minutes à 11 contre 11 l’a encore démontrée : la paire axiale dans l’entrejeu des Rouches, actuellement composée par Ibrahima Cissé et Adrien Trebel, ne parvient pas toujours à donner le ton, surtout en phase de construction. Le déchet reste trop important dans ce secteur.
L’équilibre à droite.
Faute d’un Dossevi performant et en bonne santé comme la saison passée (et qui va partir à la CAN…), il manque un équivalent à Edmilson sur le côté droit. Dompé a dû faire face à une cheville récalcitrante, Raman s’est blessé à Vigo, Mbenza n’a pas spécialement saisi sa chance contre Zulte Waregem alors qu’il y a encore Badibanga sur le banc… et Legear en tribune.
La qualité plus que la quantité.
S’il est susceptible d’être renforcé au mercato d’hiver, le noyau comporte quelques « poids morts » dans le groupe. Inévitablement, il va falloir dégraisser dans la mesure où leur présence ne pousse pas l’émulation et la dynamique vers le haut au sein d’un noyau.-
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