L’entraîneur portugais est le premier à écarter l’Algérien. Toujours titulaire depuis son arrivée au Standard, Ishak Belfodil déçoit depuis janvier dernier. Possédant les qualités pour être l’un des meilleurs joueurs du championnat belge, l’ex-lyonnais est toujours perturbé par son transfert.
Pas de trace de Belfodil sur la feuille de match. Ricardo Sa Pinto n’a donc pas fait les choses à moitié. Nous attendions plus de détails après la rencontre, ils ont mis du temps à venir. « Luchkevych n’est pas repris non plus. Je dois m’expliquer pour tout le monde? », interrogeait le Lusitanien.
On a attendu mais rien ne s’est passé
L’ex-leader du Sporting Lisbonne expliquait tout de même les raisons : « Il est dans une situation particulière. Depuis janvier, il est sur le départ. On attendu durant toute la préparation mais rien ne s’est passé. Ceci n’est ni bon pour lui, ni pour l’équipe, ni pour moi. »
Lors de cette pré-saison ou à Malines, Belfodil montre une envie de participer au jeu. Mais peut-être pas assez. « Il est très bon techniquement. Si c’est le Belfodil des quatre premiers mois, il joue. Mais en ce moment, il n’est pas au niveau que j’attend pour mon équipe. Et c’est elle qui est la plus importante. »
« Mais je tiens à préciser que son comportement est très bon. Il est sérieux, respectueux, il n’y a rien à reprocher à ce niveau. La décision est uniquement technico-tactique. »
Pas au niveau qu’il me faut
Cette décision forte de Sa Pinto va cependant apporter une certaine clarté, notamment pour ses joueurs. Personne n’est au-dessus du collectif. « Cela va-t-il asseoir un peu plus mon autorité? Je ne suis pas un dictateur, ni un inspecteur de police. Je suis là pour le football », conclut-il.
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C’est un signal fort, posé par le coach. Le collectif avant tout. Weiler avait agit comme cela dès le début chez les mikas.