Avec l’effectif dont il disposait mercredi sur le coup de 10 heures, Ricardo Sa Pinto aurait été un peu trop court pour remplir efficacement une feuille de match. C’est qu’ils n’étaient que dix-sept joueurs pour la première véritable séance d’entraînement de la semaine, dispensée à l’Académie Robert Louis-Dreyfus sous un soleil de plomb, dans la foulée de la prise de contact de lundi matin et des traditionnels tests physiques programmés jusqu’à mardi. Il y avait là Gillet, Bodart, Goreux, Scholz, Lavalée, Andrade, Fiore, Cisse, Raman, Ndongala, Cavagnera, Edmilson, Legear, Djenepo, Emond, Sa et Ryan Mmaee, suivis du regard par deux cents supporters accourus pour assister essentiellement, en l’absence de toute nouvelle tête, à la première de Ricardo Sa Pinto en qualité d’entraîneur principal du Standard. Lequel, vêtu d’une vareuse et d’un short noir, a observé de très près les évolutions des uns et des autres, y compris ses gardiens, parvenant à leur arracher, durant son speech d’introduction, tenu dans le rond central, deux énormes éclats de rire. Ses joueurs ont ensuite alterné, durant une centaine de minutes, sprints, courses et exercices avec ballon, à un rythme déjà intéressant.
« J’ai apprécié ce que j’ai vu, en termes d’implication et d’investissement », confie le technicien portugais, qui n’a pu compter hier sur le concours de Matthieu Dossevi et Ishak Belfodil. L’international togolais est resté aux soins, en réathlétisation après son opération à la cheville, et ne reprendra sa place dans le groupe que dans une dizaine de jours. Quant à l’attaquant algérien, qui s’est soumis aux tests physiques, il a quitté Liège pour des raisons familiales et sera de retour lundi, au moment où Ricardo Sa Pinto accueillera Konstantinos Laifis, Milos Kosanovic, Valeriy Luchkevych, Christian Luyindama, Merveille Bope Bokadi, Razvan Marin, Jérôme Deom et Jonathan Bolingi. Huit joueurs de plus donc, dès l’instant où Martin Milec et Faruku Miya, attendus lundi eux aussi, seront priés illico presto de rejoindre Mohamed Yattara, Birama Touré, Beni Badibanga, Samy Mmaee, Fadel Gokitaka, Hugo Cuypers et Benjamin Tetteh dans un noyau des bannis qui abrite aussi, désormais, Filip Mladenovic.
« Il y a dix ans, à l’époque où je jouais, ici, le Standard disposait d’un groupe terriblement uni », dit encore Ricardo Sa Pinto, qui a encouragé ses joueurs à coups de « bravo » répétés des dizaines de fois. « Je me souviens aussi que les miens avaient été bien accueillis à Liège. C’est cet esprit familial que je veux retrouver… » Et le coach lusitanien, tout sourire et en mode séduction, il a été le premier à montrer l’exemple, en ne refusant aucun autographe et aucune photo.
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