Lors des deux dernières saisons, le Standard avait clôturé ses matches amicaux par une défaite en 2015 contre Mönchengladbach (2-1) et un succès en 2016 contre le Chievo Verone (3-0). Deux saisons finalement marquées par l’absence des Liégeois en Playoffs 1. À l’inverse de 2014. Le 19 juillet de cette année-là, les Liégeois partageaient contre Saint-Etienne (1-1) pour lancer une saison finalement dirigée par trois entraîneurs (Luzon, Vukomanovic puis Riga) mais terminée à la 4e place des Playoffs 1.
Depuis le 24 juin, le Standard a donc disputé 9 rencontres en 28 jours. Le tout sous la direction d’un Ricardo Sa Pinto qui a mis le temps avant d’opérer certains choix – Raman et Luchkevych, par exemple, n’ont pas disputé la moindre minute lors des trois derniers matches – et peaufiner ce qui devrait être son onze de base. Finalement sans surprise si on considère que la paire Bokadi-Agbo est nécessaire pour apporter le physique manquant la saison dernière dans l’entre-jeu et si on pense que le coach n’a pas encore fixé son choix entre Goreux et Fai.
Retour à la normale
Désormais, après deux jours de congé, les Liégeois entament ce mardi leur première semaine normale devant les amener, dimanche, à Malines pour leur entame du championnat. Comme en 2013, quand Luzon avait réussi sa joyeuse entrée dans le championnat belge en s’imposant 0-2 au KaVé. Mais cette saison-là, le club principautaire avait déjà deux rencontres européennes contre le KR Reykjavik dans les jambes. Or, l’Europe n’est pas, cette année, au programme de la saison liégeoise, sur le terrain ou dans les ambitions avouées du club.
Les chiffres de la préparation
9 matches. Finalement, le Standard version Sa Pinto n’aura été battu qu’une fois. Par Hoffenheim alors qu’il était en infériorité numérique suite à l’exclusion de Reginal Goreux. Il a aussi partagé l’enjeu contre Dudelange et Metz. Et signé six succès dont le plus significatif est sans doute celui obtenu contre Lens (2-0). Pour le reste, la valeur des adversaires ne permet pas vraiment de juger du potentiel de l’équipe.
27 buts. Avec une moyenne de trois buts inscrits par match – une moyenne certes tronquée par les dix buts marqués contre Wiltz – le Standard a été offensivement prolifique. Qui plus est avec douze buteurs différents. Dont Orlando Sa qui avec 6 réalisations a démontré une fois de plus son importance sur l’échiquier liégeois. Parmi les attaquants, Emond (3), Mmaee (3) et Belfodil (1) ont également déjà trouvé le chemin des filets.
30 joueurs. À peine arrivé, Sa Pinto a effectué une large revue de ses troupes puisque 30 éléments ont eu du temps de jeu. Dont Andrade, transféré en Colombie, alors que Cissé n’a pas disputé la moindre seconde avant de s’envoler à Fulham. Mais aussi les jeunes Cavagnera, qui a entre-temps réintégré le noyau des Espoirs, et Lavalée, qui s’est blessé lors de la deuxième rencontre. À titre de comparaison, le Standard a utilisé 44 joueurs en championnat la saison dernière.
611. Sur un total de 810 minutes possibles, Scholz en a disputé 611. Le défenseur central est celui qui possède le plus de temps de jeu devant Bokadi (603) et loin devant les autres puisque le troisième est Laifis avec 489 minutes. En revanche, avec 61 et 67 minutes, Deom et Djenepo n’ont eu que des bouts de match à se mettre sous la dent. Mais ce dernier a eu la joie d’inscrire son premier but pour le Standard. Et son bonheur valait bien un détour par Aywaille…
Commentaires
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Voilà bien un titre sud presse. Ils auraient pu écrire » déjà 27 buts inscrits ». Ils préfèrent tirer à vue. Dire qu’ils sont sponsors.