Cheville ouvrière du Sporting carolo, Pierre-Yves Hendrickx a vécu, en vingt ans, une quarantaine de derbies wallons : « L’évolution du football fait qu’il y a de moins en moins de joueurs concernés. Ce samedi il n’y aura, sur la pelouse, qu’un seul Carolo, mais il évoluera dans l’autre camp. Ceci dit, les joueurs sont toujours contents de tisser la trame d’un événement de cette nature : le stade sera comble, les attentes des supporters sont immenses et l’attention des médias est accrue. Ce n’est pas forcément la notion de derby qui génère cet intérêt, mais celle-ci ajoute un piment supplémentaire. Oui le folklore s’est étiolé, mais les temps ont changé : le contexte économique est tout autre. La sidérurgie, par exemple, a disparu. »

Pierre-Yves Hendrickx sourit : « On a déjà joué le Standard en PO2 : un match sans intérêt, sans enjeu. »

Ce ne sera pas du tout le cas cette fois-ci : « Cette saison, le Standard est presque invincible. Mais il se passe toujours quelque chose dans cette confrontation. Sauf l’année dernière où le Sporting a pris beaucoup de buts, à l’aller comme au retour. »

Le dirigeant carolo précise encore : « Les deux directions se sont rencontrées. Elles veulent faire de ce match une fête, comme l’a été la rencontre aller. Le discours, dans les deux camps, est positif. »

Source : dhnet.be

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