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Pierre François accueille le Standard, pour les 16es de la Coupe, ce soir au stade Fallon.
Ce soir, le White Star reçoit le Standard pour le compte des seizièmes de finale de la Coupe de Belgique. Une rencontre particulière pour Pierre François puisque l’ancien directeur général du Standard est désormais administrateur délégué chez les Bruxellois.
Monsieur François, quel a été votre sentiment au moment du tirage ?
« Un sentiment où se mêle rapidement un retour vers l’arrière puisqu’inévitablement, il y a des souvenirs attachés au Standard où j’ai vécu pendant neuf ans et demi. Il y a la difficulté d’à la fois tirer parti d’une affiche offrant une exposition particulière au White Star et un défi sportif important puisque nous allons affronter le leader invaincu de la Jupiler League. »
Était-ce un désir d’affronter le Standard ?
« Non, plutôt quelque chose d’étrange. Il y avait si peu de chances de tirer le Standard et puis il y a eu le déroulement particulier du tirage au sort. Pour le reste, c’était dans l’intérêt du club de se voir proposer une belle affiche. Et s’il faut aller à la guerre, autant tomber sur un adversaire de taille. J’étais content du tirage. »
Le White Star peut-il créer la surprise ?
« Dans un match à confrontation directe, il y a toujours une possibilité de créer la surprise. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité que le match se déroule au stade Fallon plutôt qu’à Sclessin. Histoire de garder cette petite lueur d’incertitude particulière à tout match de Coupe. »
Un succès contre le Standard serait une revanche personnelle ?
« Pas du tout. Ce serait une extraordinaire victoire à ce stade de la compétition. De qui devrais-je me venger ? Et puis c’est un sentiment très petit et j’essaie de ne pas participer à ce genre de débat. »
Revenons sur votre départ du Standard. Comment l’avez-vous vécu ?
« Ce n’est plus vraiment le moment de parler de mon départ du Standard. Tout d’abord parce qu’il y a beaucoup de choses qui se sont passées depuis. Et puis parce que j’ai eu le temps de gérer ce moment qui, dans le monde des affaires ou du sport, est tout à fait courant puisque la reprise d’une entreprise s’accompagne souvent de la mise en place d’une période transitoire avec les anciens managers. Et puis, il y a la reprise par le propriétaire. Je préfère me réjouir d’avoir été directeur général du Standard durant neuf ans et demi que de regretter jour après jour de ne plus l’être. »
En voulez-vous à Roland Dûchatelet ?
« Non. Ce n’est pas comme s’il m’avait accusé de mille maux; ce n’est pas comme s’il m’avait inventé des défauts ou des erreurs qui auraient justifié sa décision. Je ne peux donc pas lui en vouloir. »
Que pensez-vous du parcours du Standard depuis votre départ ?
« Je crois que la bonne formule pour un dirigeant de club, c’est de ne pas porter de jugement sur d’autres clubs que celui que l’on gère. Même s’il est évident qu’on ne peut avoir que du respect pour le parcours actuel de l’équipe en championnat. 24 sur 24, c’est quand même quelque chose d’extraordinaire. »
Vous songez à revenir un jour au Standard ?
« Je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. C’est d’autant plus difficile de le prédire dans le monde du football. Je ne vis pas tous les matins en me demandant ce qu’il va se passer à ce niveau-là. Mais bon, comme j’ai fait le choix de rester dans le monde du football professionnel, je ne serai jamais fort loin de ce contexte. »
Source : dhnet.be
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