Paul-José Mpoku insiste sur les mérites de Luzon et sur son plaisir d’évoluer dans le schéma actuel… mais ne veut évoquer ni le titre, ni son avenir.

Même s’il n’est pas le seul au club, loin de là, Paul-José Mpoku transpire le bonheur pour le moment. Il fallait le voir s’amuser en s’entraînant, hier, durant une séance ouverte au public. Pourtant, le garçon a connu une entame de compétition difficile après avoir brillé quelques mois plus tôt durant l’ère d’un Rednic dont il n’avait pas hésité à déplorer le départ.

À l’entendre, alors qu’on pensait que ses déboires de début de saison étaient liés à la tournante voulue par le nouvel entraîneur, Polo pencherait plutôt pour un souci psychologique: «J’ai trop parlé en début de saison d’un nouveau contrat et cela a fini par me perturber. Mais, maintenant, j’ai appris de cette expérience négative et je vais me concentrer uniquement sur le terrain.» De fait, mission quasi impossible que de le forcer à s’exprimer sur son futur. «Je vous l’ai dit, martèle-t-il, je ne veux pas parler de cela pour le moment. Il me reste un an et demi de contrat, j’ai le temps de voir venir. J’admets que la direction a sollicité mes agents pour une reprise des négociations voici quelques semaines mais on verra bien en fin d’année.»

Luzon, un organisateur fou

Pour que l’ancien de Tottenham se sente actuellement tellement bien à Sclessin, deux facteurs sont intervenus conjointement : d’abord, les résultats; ensuite, le nouveau rôle dévolu aux joueurs offensifs.

Évoquant ce second paramètre, Mpoku confie: «Je suis pleinement heureux de la liberté offensive que le coach nous accorde depuis quelque temps. On en parlait entre nous mais c’est lui qui a décidé, la première fois lors du match contre Genk, de ce changement qui ravit tout le monde. Personnellement, c’est le rôle que j’apprécie le plus.»

Parlant de Guy Luzon, le médian insiste: «Je n’ai jamais connu un coach qui organisait aussi méticuleusement son équipe, les autres n’étaient même pas à 50 % de celui-ci! Or, c’est cette organisation qui nous fait gagner, donc tout le mérite lui en revient. Ensuite, il a cette folie qui nous rend nous-mêmes fous sur la pelouse.»

Mais même si le Standard caracole en tête de la compétition, à six journées de la fin de la phase classique, Mpoku se refuse à évoquer le titre : «Tout peut aller tellement vite dans les play-off. On l’a déjà vu par le passé. Malgré nos dix points d’avance, il n’y a rien de fait. Cependant, notre rival le plus sérieux, c’est nous-mêmes. Si on reste organisé, personne ne peut nous battre! Rester concentré et ne pas faire preuve d’arrogance, voilà la clé du succès.»

Source : lavenir.net