Capitaine des Diablotins qui affrontent l’Italie ce soir à Genk, Paul-José Mpoku assume ce rôle

Dino Arslanagic nous l’avait confié il y a quelque temps « Paulo, on l’écoute beaucoup. »

Que Johan Walem ait fait de Paul-José Mpoku son capitaine relève de l’évidence ou presque tant le Liégeois qui a imposé son leadership dans le groupe a l’habitude de porter le brassard qu’il a arboré pour la première fois lors de son époque anglaise.

« C’était à Tottenham, la deuxième année où je suis arrivé. Le coach de là-bas m’a nommé capitaine après quelques matches alors que je n’étais qu’un Belge là-bas au milieu des Anglais. C’était une des premières fois », s’amuse Mpoku qui assume ce rôle de capitaine avec beaucoup de fierté.

« Ce brassard représente beaucoup de choses, je suis en sélection depuis mes quinze ans, j’ai eu le brassard en U18, en U19 et là en Espoirs, cela veut dire beaucoup », expose-t-il. « En fait, j’aime être responsable. J’aime prendre des responsabilités. »

Ce qui , chez lui, ne se traduit pas par de plus nombreuses prises de parole. « Je parle quand il faut. Quand le coach doit faire passer un message au groupe par exemple, je peux faire office de messager. Mais tout le monde a son mot à dire. Je ne suis pas quelqu’un qui va gueuler. Je suis plus un capitaine qui encourage, dans les bons ou mauvais moments. C’est très important surtout quand cela ne va pas, il faut toujours pousser l’équipe à aller plus loin, montrer l’exemple. Pour moi, un capitaine, c’est cela : montrer l’exemple et en vouloir plus. »

Pour faire avancer les autres. Car ce brassard le fait avancer, lui. Parce que les responsabilités le poussent à donner encore plus. Mais aussi pour la marque de confiance qu’il représente aux yeux d’un joueur qui a besoin de se sentir valorisé pour encore mieux s’exprimer.

« J’ai besoin de cela. Johan Walem, quand je ne jouais pas beaucoup au Standard, me reprenait et me faisait jouer », explique celui que l’étiquette de leader ne paralyse pas un instant. « Au contraire, cela me fait plaisir qu’on dise cela de moi à mon âge. C’est pour cela que j’aime ce rôle car je me dis que je dois travailler encore plus pour donner encore plus. »

Pour mieux guider les siens ce soir vers un cap qu’il a déjà fixé et qui consiste en une tâche assez simple: « Montrer que le match aller qu’on a gagné 3-1, on ne l’a pas remporté par hasard. » Jonathan Lange

l’équipe probable Coosemans; Vermijl, Arslanagic, De Bock, Lukaku; Malanda, Cissé; Bruno, Hazard, Mpoku; Batshuayi (Kaminski, Defourny, Engels, Mechele, Ngawa, Ntambwe, Praet, Tielemans, Van Der Bruggen, Vanaken, Bruno, Ferreira-Carrasco, Vetokele).

Source : dhnet.be

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