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Le médian défensif du Standard a laissé une bonne impression. Il va densifier la concurrence au milieu.
Alpaslan Öztürk est largement dans les temps… au niveau des cartes jaunes reçues. Avec deux avertissements en trois matches (et 174 minutes jouées), il a confirmé son statut de joueur souvent jauni (*). Résumer le médian défensif à cette seule statistique serait trop réducteur. Car ses titularisations contre le Lierse et à Genk ont laissé apparaître de belles promesses. Un gros volume, une technique intéressante avec une capacité à jouer vers l’avant, un sens du jeu dans la profondeur: Öztürk, arrivé gratuitement du Beerschot, a été une belle affaire pour les Rouches .
Jacky Mathijssen l’a bien connu dans la banlieue anversoise et loue sa «volonté d’apprendre, c’est un bon type». Dont la polyvalence a été un atout collectif mais un défaut, d’un point de vue individuel. «Il était très déçu de devoir jouer back droit (avec Adrie Koster), et quand j’ai repris l’équipe (la saison passée), j’ai constaté des lacunes, au niveau physique, alors que c’est un de ses points forts. Il avait du mal à accepter son positionnement, il s’était laissé aller… »
« Je joue à un posteoù il faut aller“à la guerre ” »
Installé au Standard à sa position favorite, il va être confronté aux exigences d’un club de haut de tableau, avec la constance que cela nécessite. «Il veut se montrer en ce moment, juge Mathijssen. Mais il devra éviter de tomber dans une certaine routine…» Jean-François Remy a connu Öztürk chez les Espoirs belges, avant qu’il n’opte pour la nationalité turque – il a récemment participé au Mondial des moins de 20 ans et n’a pas souhaité commenter son choix de nationalité.
L’adjoint de Johan Walem confirme le potentiel: «Il a un bagage technique assez complet, mais doit travailler sa vitesse d’exécution et sa prise de décision.» Le garçon a de la personnalité, et cela s’est déjà vu depuis qu’il est chez les Rouches. Sûr de lui, il peut renvoyer l’image d’un joueur hautain. « Il a joué près de 50 matches en D1 (42), a connu une expérience à l’étranger (à Birmingham, de mars 2010 à janvier 2012)», rappelle Remy. Cela aide pour intégrer un groupe où il va densifier la concurrence, derrière Buyens et Vainqueur – actuellement blessé -, mais devant Cisse – l’avenir du Liégeois ne se situe-t-il pas dans un prêt?
Fidèle à ses habitudes, Guy Luzon n’a pas souhaité commenter les prestations de son joueur, d’autant plus que celui-ci était assis à côté de lui, hier, pour le point presse d’avant-match. Tout juste a-t-il lâché: « Il peut encore s’améliorer dans tous les aspects du jeu. » Y compris, donc, être moins souvent averti…
Pour sa défense, Öztürk, qui a gardé un abonnement au Beerschot-Wilrijk (D3) disait: «Je joue à une position où il faut aller “ à la guerre ”. Il faut savoir mettre le pied pour envoyer un message à l’adversaire et lui dire qu’il ne passera pas. » Pour Jean-François Remy, il ne doit plus se laisser perturber par une perte de balle qu’il tente de récupérer en commettant une faute. Jacky Mathijssen, lui, a un autre conseil à donner: «Maintenant qu’il a un entraîneur qui gueule pour ses joueurs, il doit réfléchir cinq secondes avant de se plaindre auprès de l’arbitre.» Et réduire ainsi ses (jaunes) statistiques…
(*) En 40 matches avec le Beerschot, il a reçu 14 cartes jaunes et une rouge.
Source : lavenir.net
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