Ce n’est que depuis le début de semaine que l’attaquant pouvait prendre part totalement aux séances d’entraînement collectives. Pas dans la sélection la veille, Obbi n’était pas attendu avant quelques matches, mais il a signé ses premières minutes de la saison face à Genk.
Stoppé depuis juillet par une blessure musculaire, avec une rechute, Obbi Oularé n’avait encore pu débuter sa saison. On prônait la patience du côté de l’Académie, pour essayer de minimiser les risques de nouvelle blessure rapide. Dans cette logique, le fragile colosse n’était pas repris dans la sélection. « Le match contre les U21 de Genk est reporté, mais Obbi ne l’aurait de toute façon pas joué », disait Michel Preud’homme vendredi.
Un peu plus de 24h plus tard, le coach liégeois le lançait pourtant pour les dix dernières minutes face aux Limbourgeois. L’absence d’Emond (pour cause de douleur due à une périostite) a fait réfléchir MPH. Il avait toujours Duje Cop, voire l’espoir Dragus, sous la main, mais le profil d’Oularé est spécial et était taillé pour cette fin de rencontre.
Oularé a d’ailleurs été bien en vue. Comme à son habitude, il n’a pas hésité à faire jouer de sa stature et de sa vitesse, sans trop d’appréhension. « Vu les circonstances, en sachant qu’Avenatti n’est pas à son meilleur niveau, j’ai trouvé nécessaire de le prendre avec », commentait le coach. « On a vu l’importance qu’il pouvait avoir même sur quelques minutes. On espère par contre que ce ne sera pas trop long pour Emond. »
Je pense qu’il y avait pénalty
Obbi avait le sourire en zone mixte. « Je suis très content, car j’ai pu faire ce que j’aime. On voulait y aller mollo, mais les circonstances ont fait que le coach a fait appel à moi. Il faut être prêt à toute éventualité. »
Averti pour simulation, il aurait espéré un pénalty. « Je pense que c’est faute. J’essaye d’armer et il me touche », sourit-il, au moment où Ndongala, au duel avec lui, passe dans son dos en riant en zone mixte. « J’ai pris la carte mais bon, ce n’est pas grave. »
Mon père a explosé après n’avoir pas été épargné par les blessures
L’ancien Diablotin espère être enfin tranquille maintenant. « Je n’ai eu que de la malchance depuis trois ans, j’espère que ça va finir par passer. Je croise les doigts, j’espère que suis enfin parti. »
« Des signes qui me permettent d’être optimiste? (Silence) Il faut avoir un mental d’acier et être prêt à toute éventualité. Je pense à la carrière que mon père a faite. Lui a explosé à 24 – 25 ans après avoir connu des blessures également. Je ne sais pas si j’aurais la même trajectoire, mais j’espère que les blessures vont me fuir. »
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