Réduit à un temps de jeu famélique depuis son arrivée à Liège (32 minutes en championnat), Orlando Sa a profité samedi à Courtrai de l’absence de Benito Raman pour marquer les esprits.
Et démontrer que, dans un tout autre registre que le lutin gantois, il pouvait offrir à Aleksandar Jankovic une alternative crédible en front de bandière, bien davantage tournée vers le muscle et la puissance. « Je pense en toute modestie avoir saisi ma chance » , avoue le Portugais, auteur des deux premiers buts liégeois, d’une reprise du pied droit dans le plafond du but de Kaminski d’abord, d’un coup de tête rageur ensuite. Deux réalisations qui, ajoutées à celle signée en fin de partie contre Genk le 11 septembre dernier, font de lui le meilleur buteur du Standard, à égalité avec Junior Edmilson, mais aussi l’attaquant le plus efficace de division 1, avec un but inscrit toutes les 40 minutes de jeu.
« FOU COMME UN GAMIN »
« Je ne me rappelle pas avoir disputé beaucoup de matches à un rythme aussi élevé que celui qui a valu en première mi-temps » , explique Orlando Sa qui, aligné d’entrée de jeu à Geel, dans ce funeste seizième de finale de la Coupe de Belgique, a fêté samedi à Courtrai sa première titularisation en championnat. « Il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que les deux défenses n’étaient pas au top, mais cela n’enlève rien à mon bonheur d’avoir trouvé l’ouverture à deux reprises, même si j’aurais préféré que le Standard l’emporte. C’est génial ! » Cette joie-là, aussi intense, aussi communicative, l’attaquant portugais ne l’avait plus ressentie depuis le 11 septembre 2015, lorsqu’il avait inscrit trois buts pour Reading face à Ipswich Town (5-1) lors de la 6e journée de Championship anglaise. Un bonheur qu’au stade des Éperons d’Or, il a partagé avec ses fans, en célébrant chacun de ses deux buts, à la manière d’un certain Francesco Totti, par des selfies. « Il s’agissait de membres de ma famille et d’amis venus de Lille » , dit-il. « J’étais fou comme un gamin et la première idée qui m’a traversé l’esprit, c’était de foncer vers eux pour immortaliser ces moments qui ont toujours, pour un buteur, un goût particulier. Mais ce n’est pas une fin en soi, mais à l’inverse le début d’une nouvelle aventure. Je vais continuer à bosser… »
« UN GROS BOSSEUR »
S’il a montré, en terre flandrienne, qu’il avait le sens du but et qu’il savait faire preuve d’efficacité, Orlando Sa a aussi prouvé qu’il était un vrai joueur de rectangle. « J’espère qu’il nous réserve encore quelques selfies dont il a le secret » , sourit Jean- François Gillet, en passant à ses côtés. « C’est un gros bosseur qui, depuis un certain temps, trouvait facilement le chemin des filets à l’entraînement. Puissant, costaud dans les duels, il a fait son boulot et saisi sa chance. C’est une arme offensive supplémentaire… » L’intéressé rosit sous le compliment : « Ce ne sera pas facile de décrocher, dans cette équipe, une place de titulaire, parce que la qualité est là, mais mon challenge, c ‘est de tout donner à chaque fois qu’on fera appel à moi… »
Cliquez sur ce lien pour rejoindre notre page Facebook et recevoir nos meilleures infos sport sur le Standard de Liège
Commentaires
Commentaires
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.