« Une opération difficile… pas impossible »

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Igor De Camargo, qui vient de marquer deux buts en une semaine, veut s’appuyer sur la deuxième mi-temps du match aller.

Igor De Camargo est ainsi fait. Même avec un handicap d’un but à remonter en déplacement, chez un candidat aux quarts de finale de la Ligue des champions, l’attaquant belgo-brésilien garde l’espoir. « Je suis un optimiste. Oui, j’y crois. On a un avantage sur le Zenit: on n’a rien à perdre. »

Le numéro dix liégeois sort d’une huitaine paradoxale: plutôt ratée collectivement, mais prolifique à un niveau personnel, puisqu’après la superbe volée claquée à Mouscron, il a inscrit un deuxième but, samedi, pour faire 2-2. S’il regrette toujours les opportunités galvaudées contre Westerlo, il veut tourner la page. «On doit oublier cette rencontre de championnat. On a fait ce qu’il fallait, mais malheureusement on n’a marqué que deux fois. Le Zenit, ce sera un autre match. Une opération très difficile, mais pas impossible. On doit jouer comme lors de la deuxième mi-temps du match aller.»

D’abord utilisé en ligne médiane lors de cette première manche, avant de remonter d’un cran en deuxième période, il sait que, ce soir, il «ne faudra plus faire les mêmes erreurs et ne plus laisser trop d’espace à leur entrejeu.»

«Rééquilibrer l’équipe»

Celui du Standard pourrait encore être modifié par rapport à mercredi passé, puisqu’Adrien Trebel est revenu de blessure, alors que Tortol Lumanza, lui, est resté à Liège, à la suite d’un problème de passeport (voir vestiaires). À l’image du début de saison chahuté du Standard: «Durant ce premier mois, on a vécu beaucoup de changements et on a eu des blessés. L’équipe se retrouve déséquilibrée. Mais la fin du mercato arrive et, j’espère, que tout cela va se rééquilibrer. On a la base de travail, mais il faut continuer, chercher des automatismes… ce à quoi on ne devait pas réfléchir la saison passée. Il aurait été impensable de prendre deux buts dans un même match… et ici, on en a pris huit sur les trois derniers (5 au RMP, 1 contre le Zenit et 2 contre Westerlo). C’est trop. On doit pouvoir changer cela.»

Grâce à des renforts? «C’est plutôt une question pour le coach, répond De Camargo. Mais tant mieux si quelqu’un arrive encore en plus. Je préfère qu’on ait un problème de luxe plutôt que de manquer de joueurs.» Reste que Kawashima et Mpoku sont également courtisés. «S’ils venaient à partir, il faudrait de nouveaux joueurs pour les remplacer… mais ce n’est pas mon métier.» Son job, c’est de marquer. Pourquoi pas son premier but européen de la saison, ce soir, au stade Petrov­ski?

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