Onür Kaya prêt à créer la surprise face à des Liégeois finalement pas invincibles

Après un début de saison en dents de scie, Onür Kaya est tout doucement en train de retrouver sa vitesse de croisière. Il prend de plus en plus d’ampleur dans le jeu et s’est avéré plus d’une fois décisif à la dernière passe. Charleroi aura plus que jamais besoin de la force de frappe de l’un de ses piliers, pour tenir la dragée haute au Standard.

« C’est le genre de match que tout le monde attend avec impatience. D’autant que le groupe a une grosse revanche à prendre. On a pris douze buts sur les deux derniers derbies… c’est juste pas possible. Si on arrive à se serrer les coudes et garder une bonne organisation, je suis sûr que le coup est jouable. Il est temps de prouver à certaines personnes que le Sporting vaut beaucoup mieux que ce qu’il a montré l’année passée. »

Sans afficher de complexe, Zulte Waregem a prouvé à la Belgique du football que le système de Guy Luzon pouvait être démantelé. Le Standard n’est pas un fort imprenable, même si ce sera difficile de lui faire la nique dans l’antre de Sclessin.

« Tout le monde peut battre tout le monde. Si le bloc parvient à garder le zéro derrière un petit moment, l’adversaire va tout doucement se mettre à douter. On va immanquablement avoir des espaces et pouvoir développer notre jeu. Il ne faut pas craindre le Standard, quand bien même il y a une grande attaque et un milieu de terrain solide en face. Personne n’est invincible… même si on sait pertinemment que les Liégeois auront à cœur de retrouver la victoire. »

Les Zèbres ont pu préparer le choc en toute sérénité, grâce à leur beau succès contre Lokeren : « Ce n’est sûrement pas un hasard si nous sommes venus à bout des Lokerenois. Le hic, c’est que l’équipe n’est pas assez régulière. Ce qui a toujours été notre point faible d’ailleurs… »

D’un point de vue plus personnel, le médian turc espère rapidement planter son… premier but : « Au début, ça me trottait pas mal dans la tête. Mais désormais, je n’en fais plus une fixation. Même si c’est vrai qu’il est grand temps. Enfin, je prends autant de plaisir à délivrer un assist. »

En fait, la vie est belle au Mambourg : « J’y ai pris mes habitudes, au bout de quatre saisons, mais je ne me lasse pas. Beaucoup ont prétendu que j’allais partir, mais je n’ai jamais pensé à un transfert de mon côté ! »

Source : dhnet.be

Commentaires

Commentaires