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C’est à Belgrade, dans la ville qui l’a vu naître, qu’on a retrouvé la trace de Slavo Muslin. C’est là que l’ancien coach du Standard a trouvé refuge depuis son licenciement de Sclessin. Il y restera encore deux semaines.
«Après cela, j’irai rendre visite à Marko, l’un de mes fils, en Suisse», dit-il. «Il joue au FC Wil, dans le canton de Saint-Gall. Puis, je rentrerai quelques jours sur Villeneuve-Loubet, entre Nice et Cannes, avant de repartir pendant un mois et demi aux États-Unis pour saluer mon fils aîné, Luka. Il est manager dans un hôtel Hyatt de Phoenix. Si je ne trouve rien d’ici là, je consacrerai donc toute la fin de cette année 2015 à ma famille…»
Car Slavo Muslin ne veut pas en rester là. «J’ai eu, depuis mon départ de Liège, quelques contacts, mais pas encore de proposition concrète. Il y en aura, j’en suis sûr. Et si ce n’est pas le cas, il n’y aura pas de problème…» Ce que le technicien franco-serbe ne peut pas croire. Il a encore, à 62 ans, le feu sacré. «Je ne veux pas trouver pour trouver», dit-il. «Je ne replongerai que si je retrouve quelque chose d’intéressant. Pas comme au Standard! Je pensais débarquer dans un grand club, avec un beau projet à mener et de grandes choses à réaliser. Mais cela a été n’importe quoi…»
«Le pouvoir à certains joueurs»
Amer, Slavo Muslin l’est toujours. S’il dit avoir reçu, dès après son départ, quelques SMS de soutien de la part de quelques joueurs de son effectif, il n’entretient plus, aujourd’hui, le moindre contact avec qui que ce soit à Sclessin. «Si je continue à suivre les résultats du Standard, j’essaye aussi d’oublier, parce que ce qui s’est passé m’a fait très mal. Je constate d’ailleurs que rien n’a changé, bien au contraire, même si l’équipe a été renforcée par trois nouveaux joueurs arrivés en fin de mercato. Je l’aurais bien dit avant…»
Les circonstances de sa mise à l’écart lui restent toujours en travers de la gorge. La rancœur reste difficile à évacuer. «Être éjecté ainsi, au bout de deux mois et de cinq semaines de compétition, c’était injuste et injustifié», confie Muslin. «Parce que je n’avais pas, à ce moment, le matériel adéquat et parce qu’avec neuf matches à disputer en cinq semaines, on n’avait pas encore eu le temps de travailler. Que pouvais-je faire de plus? À Manchester United, où le budget n’a rien à voir avec celui du Standard, Louis Van Gaal avait demandé trois ans pour préparer Manchester à fêter, lors de sa quatrième saison, un nouveau titre de champion. Et moi, on aurait voulu que ça prenne tout de suite… Être mis à la porte au bout de cinq semaines, ce n’était juste pas possible.»
Lire l’intégralité de cette interview dans Sudpresse Sports ce mercredi 23 septembre ou à consulter via nos supports numériques.
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