Le directeur sportif rouche était fier de tout le groupe, mais il pointait à juste titre la hargne débordante de l’ailier belgo-marocain. C’est un Mehdi Carcela taille grand patron qui est monté sur la pelouse après le repos.
Ça y est, le Standard retrouve les Play-Offs 1 après deux années de disette. « Ça devrait être logique, mais après deux, trois saisons compliquées, c’est un moment positif pour nous. Ce match à Ostende reflète notre saison entière, avec des moments de bon football, on a été mené, mais on a su revenir au caractère », analysait Olivier Renard.
« Cela grâce notamment à des individualités qui tirent le collectif vers le haut, comme le club l’avait voulu en les recrutant. On avait parlé d’ADN, on a effectivement des joueurs qui savent ce que c’est de jouer pour le Standard de Liège. Ce n’est pas un hasard quand on retourne la situation autant de fois. C’est le Standard, c’est un peu spécial, mais c’est comme ça », souriait-il
Quand on inverse la tendance autant de fois, ça ne tient pas du hasard
Celui qui a tout changé à la Côte, c’est Mehdi Carcela. Pour éviter la surcharge, le Liégeois avait débuté sur le banc. Un choix réfléchi et tout de même étonnant, mais finalement gagnant. « Mehdi a fait la différence, mais il n’est pas seul sur le terrain, ce n’est pas du tennis. Mais je le félicite pour sa mentalité »
« On connaît bien Carcela, le joueur capable de faire la différence balle au pied, mais le voir réaliser trois tacles sur la même action pour récupérer le ballon… Ce qu’il a réalisé dans le travail défensif, ça a donné un signal à tout le groupe. »
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