La concurrence était très forte sur les flancs au Standard. Confiné à un rôle de remplaçant, l’ailier belgo-congolais va profiter du départ de Dossevi et de l’absence d’Edmilson pour fêter sa première titularisation dimanche.
Formé au Standard, c’est à Charleroi que Dieumerci Ndongala s’est révélé au niveau pro. Il connaît mieux que quiconque la rivalité entre les deux camps mais ne veut pas en rajouter. « C’est un match comme un autre. Certes, un derby est important pour le club, mais tous les matches doivent l’être. On a à coeur de bien jouer et ouvrir le score nous permettrait d’évoluer en confiance. »
Au contraire du club principautaire, Charleroi se porte mieux que jamais. La stabilité paye. « Ils ont bien saisit leurs opportunités, ils ont mérité ce qui se passe. C’est un club qui grandit d’année en année… mais il leur manque encore des titres. On dit que le Standard a un grand manque de stabilité mais a encore remporté la Coupe il y a deux saisons. »
Charleroi doit encore gagner des titres
Avant de reparler de titres, les Rouches devront tout d’abord retrouver les Play-Offs 1. C’est mal parti. « Si nous en sommes là actuellement, c’est en raison d’un manque de chance mais nous n’avons pas toujours saisis nos opportunités. Quelques erreurs nous ont coûté notre match à Bruges, nous devions être concentrés dès le début. On doit afficher notre détermination. »
Pour rebondir, les joueurs devront convaincre des supporters qui ont affiché diverses banderoles piquantes cette semaine près de l’Académie. ‘Chèvres à vendre‘, pouvait-on lire. Qu’en ont-ils pensé ? « Ça nous motive, on a envie de réagir et on sait que le public sera derrière nous », croit Ndongala.
J’ai besoin d’enchaîner les matches
Après s’être remis en jambes en Play-Offs 2 suite à sa blessure subie à La Gantoise, le Léopard doit encore retrouver son meilleur niveau. « J’ai toujours le même objectif qu’au début : jouer à fond à chaque fois. J’ai joué un peu moins mais les départs font que j’aurais plus de responsabilités. À moi de me montrer. En tout cas, je n’ai plus de problèmes physiques, je me sens bien. Mais c’est en enchaînant les rencontres que je pourrais m’exprimer le mieux. »
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