Le médian liégeois est de retour dans son premier club, après un départ pour le grand rival bruxellois.
Parti du Standard en 2015, Nicolas Raskin est de retour en intégrant directement l’équipe première, après des passages à Anderlecht et à Gand. Mais pourquoi était-il parti? « J’étais au Standard depuis pratiquement dix ans, depuis mes quatre ans et demi. J’avais 14 ans, et donc toujours chez papa et maman, mais j’avais besoin de plus d’autonomie », a-t-il expliqué durant sa présentation.
« Je voulais voir ce qu’il se passait ailleurs. Qu’ai-je vu? La Flandre », souriait-il. « J’ai découvert une autre langue, j’ai vécu en famille d’accueil avec un autre joueur. Tout cela m’a fait mûrir. »
J’avais besoin de plus d’autonomie
Deux ans plus tard, il rejoignait les Buffalos. « L’opportunité d’évoluer dans un noyau professionnel s’est présentée et je me sentais prêt à faire le pas. A cette époque, je pouvais déjà revenir au Standard. Mais il n’y avait pas encore de coach à ce moment-là, ce n’était pas l’idéal, alors qu’à Gand, il y avait Hein Vanhaezebrouck, avec qui j’ai discuté. »
S’il a été lancé par Yves Vanderhaeghe en Pro League, se serait-il vu rester plus longtemps à Gand si Vanhaezebrouck était resté? « Je pense. Il faut dire que pour ma première année et demie en pro, j’ai changé trois fois de coach. Ce n’est pas l’idéal pour qu’un jeune se développe. »
C’est donc maintenant au Standard qu’il va tenter de s’affirmer. Mais dans quel rôle? « Je joue comme 6 ou comme 8. J’ai été formé en 6. Mes points forts? La récupération, les courses et le jeu direct vers l’avant. Je peux par contre progresser au niveau tactique », a-t-il confié.