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Après une saison pleine au Dynamo Moscou, William Vainqueur nous a ouvert les portes de son quotidien à l’AS Roma. Et le Français n’a pas oublié le Standard.
Tu te rappelles de ton premier jour en Belgique ?
WilliamVainqueur : Oui. Je débarque à Liège, il pleut, beaucoup même, je visite un peu la ville et je me dis que ça va être difficile. Le lendemain, pareil, avant d’arriver au centre d’entraînement, tu passes devant les usines, tu es frappé par ce décor. Mais à ma grande surprise, le centre d’entraînement était tout neuf, les installations magnifiques. De toute façon, dans ma tête, j’étais là pour repartir. Et vu les joueurs qui m’avaient précédé, les Witsel, Fellaini, etc, je savais que c’était un club suivi en Europe. Dès la première année, j’ai connu l’Europa League. La deuxième année, je suis monté en puissance et la troisième année aurait dû être celle de la consécration.
La première impression sur Liège et le Standard était donc trompeuse.
Vainqueur : Oui, totalement. Liège, pour moi et encore plus pour ma femme, c’est une ville qu’on adore. Beaucoup de gens n’ont pratiquement rien, mais ils sont d’une incroyable générosité. Le Standard devait n’être qu’un tremplin mais ce fut bien plus que ça. Après quelques mois, j’étais déjà Liégeois. Et je comprends parfaitement que des gens comme Regi (Goreux) ou Poco sont tant attachés à leur ville.
Louper le titre après avoir fait la course en tête durant tout le championnat, ça n’a pas dû être facile à digérer…
Vainqueur : Oui, ça me reste toujours en travers de la gorge. C’est le plus gros échec de notre carrière, cette fin de championnat. On était l’équipe qui jouait le mieux, on était tous en forme, l’équipe avait grandi ensemble depuis près de deux ans. Je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui s’est passé. On avait tout en main. Mais dans l’ensemble, ce fut une super saison. On était une vraie bande avec les Polo (Mpoku), Geoffrey (Mujangi Bia), Daniel (Oparé), Dino (Arslanagic), Laurent (Ciman), Michy (Batshuayi), c’était une grosse équipe et une grosse ambiance.
Et à la tête de l’équipe, on retrouvait Guy Luzon qui n’a jamais semblé faire l’unanimité…
Vainqueur : Contrairement à ce que certaines personnes ont pu dire, il avait vraiment une vision du foot. J’ai aimé son discours, ce qu’il mettait en place.
Il n’était pas un peu fou?
Vainqueur : C’est ce qu’on aime quand on est footballeur. Notre coach, Luciano Spaletti, c’est Luzon fois 50. Star, pas star, si tu ne fais pas ce qu’il demande, il va te tuer (rire). Mais il aime ses joueurs et il les défendra jusqu’au bout. Moi, je ne suis personne dans cette équipe par rapport à tous ces noms mais il met tout le monde sur le même pied. Et tactiquement, c’est le top, il sent le jeu comme personne. Il va te dire de te placer à tel endroit sur tel phase, tu comprends pas vraiment pourquoi et puis tu te rends compte que la balle arrive dans tes pieds.
Par Thomas Bricmont, à Rome
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